Pour un T-RPG, Tactics Ogre: LUCT propose de nombreuses idées originales, parfois brillantes (les choix qui ont un réel impact, le système de poids sur l'équipement), parfois désastreuses (le niveau associé aux équipements, qui fait qu'on n'a jamais envie de tester de nouveaux jobs car on se retrouve avec une épée en bois même dans le deuxième tiers de l'aventure...).

Au-delà de cette originalité, on retrouve un jeu on ne peut plus classique: un scénario aux airs de grande fresque militaire, une OST de Sakimoto qui fait du Sakimoto, des personnages rapidement cernés, un surplus de missions annexes et beaucoup de contenu.

Malgré les quelques défauts qu'on y trouve, j'ai continué à y jouer, car pour le comparer avec FFT: WOL, tout se faisait tout de même plus vite, de manière plus fluide, avec des pics de difficulté moins brutaux. Le Chariot est évidemment une bénédiction pour les joueurs qui n'aiment pas recommencer les missions comme moi!

Il faut le faire pour son originalité et son héritage, mais j'ai entendu dire que la version Reborn était plus accessible alors à vous de voir.

Dans ma lancée pour jouer aux vieux Tales of, je me suis attaqué à Tales of Rebirth après avoir entendu dire du bien de ce jeu et profitant de mes connaissances en japonais.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Rebirth est un opus original, rempli de bonnes idées et qu'on a du mal à décrocher.

Le scénario touche des thématiques fortes, comme le racisme, la discrimination mais aussi l'aveuglement des masses. On a peut-être même ici un des scénarios les plus sombres, les plus matures de toute la série des Tales of.

Les personnages ne sont pas tous réussis mais il y a une dynamique de groupe sympathique. Le jeu est également très joli, avec des graphismes 2D proches de Destiny 2 (alors que le jeu est sorti après Symphonia!)

Le gameplay prend plus de temps à s'apprivoiser que pour les autres Tales of, la faute à un système de cube Force très peu intuitif, avec énormément de customization. Mais une fois la prise en main faite, les combats deviennent bien jouissifs, ils n'ont même pas mal vieilli du tout! On regrettera que le système d'amélioration fasse perdre un peu l'intérêt du choix des armes, la nouvelle arme étant systématiquement meilleure que l'ancienne (surtout avec l'héritage).

En gros point noir, on citera la transparence des antagonistes (peu intéressants ou trop peu présents, l'ennemi principal étant plutôt un "concept"), l'OST étonnamment en-dessous des standards de la série, les donjons pas tous réussis avec certains même carrément énervants (un certain château...) et le dernier tiers du jeu qui est un peu raté (pour le coup vraiment classique).

Un très bon Tales of, à faire avec un guide de traduction si vous ne parlez pas japonais car il est vraiment original dans son scénario.

Franchement très sympa ce petit jeu!

Le gameplay à la SaGa est très sophistiqué, avec une progression des personnages intéressante et un système de combat TpT costaud.

Le monde est un plaisir à explorer, la carte du monde est remplie de secrets et ça m'a rappelé les belles années des JRPGs des années 90. Les villes sont également très belles et chouettes à visiter.

Les personnages sont très drôles, il y a beaucoup de situations comiques et j'ai adoré la dynamique générale de l'histoire qui se prend à moitié au sérieux.

L'OST est un peu bizarre mais on s'habitue!

Le jeu n'a pas des ambitions énormes mais pas de vrais défauts non plus, je le conseille à tous ceux qui aiment les JRPGs un peu plus chill.

Après l'énorme blockbuster qu'était TOCSII, difficile de passer à la suite sans avoir des attentes démesurées.

On revient ici à un rythme semblable à celui du premier opus de la quadralogie. C'est donc plus lent et focalisé sur la découverte de nouvelles régions d'Erebonia qu'on connaissait uniquement de nom. Le retour à Crossbell est également très réussi, c'est probablement la meilleure partie du jeu.

La nouvelle Class VII est pas mal du tout, même s'il faut un peu de temps pour les apprivoiser. Le fait d'avoir un groupe plus restreint aide à s'attacher aux personnages.

Le passage à une 3D plus belle est bien fait. Ici par contre, le changement de compositeur se fait sentir et on est un cran en-dessous de ce que proposaient Unisuga/Jindo avec TOCSII. Il n'y a vraiment que dans la dernière partie du jeu qu'on trouve des morceaux mémorables.

Les Battle Order sont une bonne idée mais facilitent quelque peu les combats. La disparition de l'Overdrive m'a un petit peu embêté aussi, je trouve que ça accélérait les combats normaux sans rendre les boss trop faciles.

Un gros point noir c'est le nombre de combats qu'on passe contre les mêmes adversaires. C'était aussi un défaut du II dans une moindre mesure, mais ici c'est vraiment exacerbé et on a vite de la lassitude tant les affrontements perdent leur côté épique.

C'est un épisode de transition, qui fait retomber la tension du II pour préparer la fin en beauté. L'épisode s'achève d'ailleurs avec un beau cliffhanger.

Un jeu très sympa avec beaucoup de points positifs. On trouve ici un gameplay complet et solide, à la sauce SMT tout en proposant des donjons variés et labyrinthiques. L'histoire n'est pas dingue mais se laisse suivre, elle est surtout portée par des personnages intéressants et une ambiance bon enfant.

L'OST est pas mal sans être dingue. Il n'y a pas des tonnes de contenu mais ça vous occupera pendant 40 heures sans problème.

Un petit jeu sans grande ambition mais il est agréable et mérite de figurer dans votre ludothèque.

Franchement j'ai passé un bon moment sur ce World of FF! Les clins d'oeil sont nombreux mais ils arrivent quand même à proposer un jeu avec une histoire sympa, portée certes par le charisme des personnages des anciens FF.

Mais la grande force du titre, c'est sa jouabilité; il y a un système de jeu complet, avec des phases d'exploration intéressantes et beaucoup de personnalisation de notre équipe. Le système de combat en tour par tour est réussi et assez tactique.

J'ai beaucoup aimé, mais sachez juste que ce n'est pas un FF avec l'ambition d'un jeu numéroté.

Le premier opus de la trilogie Dusk est un jeu rempli de bonnes idées et de bonne volonté.

On trouve ainsi un scénario pour une fois assez intéressant, avec un monde vraiment vaste et une OST sublime (sauf pour les zones de récolte). Les personnages quant à eux oscillent entre le très bon (Linca, Marion, Keithgriff) et le risible (Ayesha, Regina, Wilbel).

L'alchimie est ici assez complexe, ou plutôt rendue complexe par une interface illisible. Heureusement, le système de combat est un des meilleurs de la série! Plutôt bien équilibré, il faut intelligemment placer ses personnages pour ne pas se faire détruire (surtout en hard) et surtout ne pas abuser de l'utilisation de la jauge de soutien. J'ai beaucoup aimé.

Le rythme du jeu est par contre assez mal fait. On est pressé par le temps pour tenter de sauver Nio mais chaque zone demande de taper des dizaines de monstres ou récolter des tonnes d'ingrédients pour pouvoir passer à la suivante...au final on arrive assez facilement à notre objectif sauf si on fait n'importe quoi, mais ce mix entre limite de temps et quêtes champêtres ne fait pas bon ménage.

Malgré tout, le jeu dégage une ambiance unique, sorte de mélancolie qui se poursuivra avec le reste de la série Dusk. Il faut le faire pour comprendre la saga mais Ayesha ne restera pas dans les mémoires.

Et voilà donc le dernier opus de la trilogie d'Arland, qui m'aura surpris plus que je ne l'aurais cru !

Autant j'avais passé un moment correct sur Rorona - sans être emballé plus que ça -, autant Totori m'avait beaucoup déçu, faute à un rythme complètement raté. J'avais donc beaucoup d'appréhension en abordant Meruru...

Mais le jeu m'a instantanément conquis : des graphismes améliorés, une OST toujours au top, un casting sympathique, un système d'alchimie mieux calibré que dans Totori,...

Il y a surtout ce système intelligent de développement d'Arls, qui est addictif et rend les tâches plus ciblées qu'auparavant. On peut également faire évoluer certaines zones de récolte, ce qui fait un peu de changement. J'ai adoré ce nouveau système.

Malgré tout, on est encore loin des titres suivants pour la profondeur de l'alchimie et la fluidité des combats. Les zones de récolte sont également assez fades, avec finalement assez peu de variété. Et enfin, il y a une certaine lassitude qui va quand même s'installer après la 4e année, puisqu'on a l'impression de simplement attendre d'obtenir la fin qui nous convient.

Cela reste un bon Atelier, sans aucun doute le meilleur de la trilogie d'Arland, et il mérite d'être fait par les fans de la série.