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65 commentaires
Baldur's Gate: Dark Alliance gba
yedo

le 05/01/2010
8
Baldur's Gate Dark Alliance est un hack'n'slah bien bourrin et jouissif. La jouabilité est vraiment basique : on tape, on se protège, on tape, on se soigne... Si on fait un peu gaffe (se protèger avec un bouclier annihile totalement les attaques ennemies) le jeu est très facile et on taille dans le lard avec un sourire au lèvre. Ce qui est cool et rompt la répétitivité de l'action, c'est la gestion de l'inventaire. On peut équiper pas mal d'objet à notre personnage pour le rendre plus performant et costaud. On dispose par ailleurs de plusieurs types d'armes (épées, arcs, marteaux, masses...) et de quelques magies. Il faut bien faire attention au poids des objets que l'on ramasse car on ne peut en transporter qu'en quantité limitée. Par exemple, une armure pèse super lourd et va encombrer l'inventaire. D'un autre côté cette armure peut se revendre super cher, donc il peut être intéressant de la garder jusqu'à notre passage chez l'armurier du coin. Bref, on tue, on gagne de l'expérience, on ramasse des objets, on les revend pour acheter du nouveau matos plus performant. La formule est très classique mais Baldur's Gate la récite à merveille. En plus l'ambiance et les graphismes sentent bon l'heroic-fantasy comme je l'aime. Le jeu est peut-être un petit peu court (je l'ai fini en 8h) et le scénario quasi inexistant (cela étant dit le jeu semble faire des références à l'univers de la série que je ne connais pas du tout) mais au moins on n'a pas le temps de se lasser. Et puis les acharnés peuvent toujours refaire une partie avec une autre classe de personnage (j'ai pris un guerrier, car je suis un bourrin dans l'âme, mais on peut aussi se faire une partie avec un mage). Vraiment un bon petit jeu.
Baten Kaitos: Les Ailes éternelles et l'Océan perdu gc
yedo

le 24/10/2008
8
Baten Kaitos est un RPG qui ose, et rien que pour cela il faut le saluer. Il ose sur le plan esthétique, avec des environnements sublimes et un design singulier. On ne se lasse pas de découvrir les différentes contrées au fur et à mesure de l'histoire, d'autant que l'univers possède un solide background et est bien exploité. On retrouve un peu l'esprit Skies Of Arcadia, avec les îles flottantes, même si la liberté d'exploration des cieux est ici absente (on se contente d'aller d'île en île). En plus les quêtes annexes sont nombreuses et plus intéressantes que la moyenne, car elles ont un lien profond avec l'univers du jeu et même avec les personnages (tous intéressants avec des histoires bien développées, quoique stéréotypées), que ce soit l'arbre généalogique, la carte de constellation, ou la collection de magnus qui demande un temps considérable et une logique démentielle pour trouver tous les magnus à base de combinaisons. Baten Kaitos garantit le dépaysement, aspect vital dans un RPG. L'autre particularité du jeu c'est son système de combat à base de cartes, original et très bien pensé. Son véritable potentiel ne se révèle vraiment que vers la fin du jeu, quand les possibilités de combinaisons sont nombreuses. Chaque tour nous réserve des suprises avec des tirages de cartes plus ou moins bons : l'intérêt des combats est toujours préservé et on fignole son deck avec minutie, en vue d'enchaînements dévastateurs et jouissifs (rah, les méga suites !). Dommage que le jeu soit si long, avec une fin qui s'éternise, à coup de je t'attrape moi non plus avec le grand méchant du jeu, et de rallonges fastidieuses pour étirer le scénario. Baten Kaitos cherche parfois à en faire trop, à compliquer inutilement les choses, à s'empêtrer dans des explications superflues, alors que le jeu est par ailleurs excellent, grâce à son univers, son système de combat, ses donjons originaux et quelques idées de narration étonnantes (surtout une en particulier, le coup de l'ange gardien). Un très bon jeu, mais pas un chef-d'oeuvre pour quelques fautes de goûts.
Castlevania: Aria of Sorrow gba
yedo

le 29/06/2009
Edité le 29/06/2009
7
Aria Of Sorrow se situe dans la continuité des deux précédents épisodes GBA. Il semble corriger les quelques erreurs de Harmony Of Dissonance : le niveau de difficulté est un peu plus relevé, et le château est mieux construit (on ne fait pas des allers-retours inutiles même si du coup le jeu est plus court). J'ai bien aimé la différence d'amplitude et de vitesse entre les armes, ça change du classique fouet même si je crois que j'aurais toujours une préférence pour ce dernier (un tueur de vampire avec un fouet c'est la classe). Par contre, le système de pouvoir m'a laissé sur ma faim. La variété est au rendez-vous mais récupérer les âmes se fait de manière aussi aléatoire que les cartes dans Circle Of The Moon. Et encore faut-il tomber sur des pouvoirs pratiques, ce qui n'était pas vraiment mon cas. Du coup, les pouvoirs ne m'ont presque pas servi tout au long de mon aventure. Le must reste encore le système de sorts de Harmony Of Dissonance, ils étaient bien bourrins et efficaces. Aria Of Sorrow est donc un bon Castlevania qui se situe dans la moyenne des ses prédécesseurs. Mais j'ai tendance à préférer Circle Of The Moon pour son château et sa progression plus pointue, et Harmony Of Dissonance pour son côté bourrin (même si ce Castlevania est le plus bizarre et le moins maitrisé des trois).
Castlevania: Circle of the Moon gba
yedo

le 28/02/2009
8
Un Castlevania a la progression redoutable. Le château est un plaisir à explorer, avec l'acquisition d'items qui élargissent les capacités du personnage en lui permettant d'avoir progressivement accès à de nouvelles zones. Le challenge est relevé, mais le fait de pouvoir gagner des niveaux en tuant les ennemis est un bon moyen pour compenser la difficulté. Bref, on explore librement, on trucide, on gagne de l'expérience, on cherche et on récupère des upgrades, on en chie contre les boss, mais on a toujours envie d'aller plus loin pour découvrir un peu plus le château. Circle Of The Moon est donc un très bon jeu d'aventure, alliant gameplay aux oignons, level design inspiré, et difficulté savamment dosée. Une excellente expérience.
Castlevania: Dawn of Sorrow nds
yedo

le 12/07/2009
7
Le passage à la DS ne chamboule pas la série. Dawn Of Sorrow est une version 1.5 de Aria Of Sorrow : les armes blanches sont de nouveaux de la partie et le système d'âmes a été repris mais amélioré avec notamment la possibilité de fusionner une âme avec une arme. A part cela, le jeu est très plaisant, comme d'habitude, ni plus ni moins que les épisodes GBA (même si Circle Of The Moon reste un peu au-dessus en ce qui me concerne, sans doute car c'est le premier Castlevania que j'ai fait). Il est juste dommage que l'ambiance de Dawn Of Sorrow soit moins captivante, moins sombre, et que l'utilisation de la DS ne soit pas toujours de bon goût. Afficher la carte sur l'écran supérieur est excellent, mais être obligé de tracer des symboles au stylet pour achever les boss n'est pas une très bonne idée (de quoi rendre encore plus crispant des combats qui le sont déjà assez). Avec un peu d'entraînement (heureusement on dispose d'un mode pour s'exercer) ça va, mais on aurait pu se passer de cette manipulation qui peut se révéler hasardeuse.
Castlevania: Harmony of Dissonance gba
yedo

le 28/02/2009
Edité le 28/02/2009
7
Harmony Of Dissonance est techniquement supérieur à Circle Of The Moon, notamment avec une ambiance et une esthétique plus travaillées. Mais j'aime moins le château, au level design moins inspiré. On a l'impression de passer souvent aux même endroits, de faire pas mal d'allers-retours. La progression est moins bien pensée et l'exploration beaucoup moins plaisante que dans CotM. HoD est par ailleurs beaucoup plus facile, sans véritable challenge, la preuve avec les nombreux boss que l'on torche les doigts dans le nez. Reste que le jeu est beau, encore plus maniable, et finalement assez plaisant.
Castlevania: Portrait of Ruin nds
yedo

le 06/07/2010
7
J'ai bien aimé ce Castlevania. La structure est toujours très classique, et le fait de pouvoir diriger deux personnages ne changent pas trop la donne (hormis pour les attaques combinées vraiment classes et puissantes), mais j'ai apprécié le fait de visiter des lieux plus variés, en dehors du château. On voit du pays, on n'a jamais le temps de se lasser d'un environnement puisque l'on jongle sans arrêt avec les ambiances. Les salles sont nombreuses mais finalement elles se parcourent assez vite, ce qui donne pas mal de punch à la progression, même si on retrouve des passages bien corsés blindés d'ennemis costauds qui font très mal. Et puis, pour une fois, on peut faire des quêtes pour récupérer du matos (si j'avais eu plus de temps à consacrer au jeu, je me serais volontiers davantage penché sur cet aspect). Portrait Of Ruin est donc un bon Castlevania, sans doute mon préféré après Symphony Of The Night et Circle Of The Moon.
Castlevania: Symphony of the Night play
yedo

le 06/07/2010
8
J'ai découvert Symphony Of The Night après les épisodes portables mais j'ai quand même trouvé ce Castlevania diablement prenant et vraiment supérieur à ses petits frères. Tout est réussi, l'architecture du château que l'on prend vraiment plaisir à explorer, la progression parfaitement dosée, le jeu ni trop facile ni trop dur, l'atmosphère géniale avec des détails qui font la différence (le confessionnal) et surtout une jouabilité irréprochable qui rend Alucard jouissif à contrôler. Les capacités que l'on acquiert au fur et à mesure du jeu sont dantesques et rendent le personnage surpuissant (je suis fan de la transformation en brume, pratique à plus d'un titre). Symphony Of The Night est la matrice des épisodes portables mais aucun ne lui arrive à la cheville car il condense en fait les qualités que ses successeurs se partageront sans arriver à les réunir (Circle Of The Moon a la qualité du level design du château mais pas la jouabilité ; Harmony Of Dissonance a la nervosité du gameplay mais un château un peu trop barré ; les Sorrow sont les épisodes les plus équilibrés mais en fait je n'ai pas trop accroché à ces épisodes sans savoir pourquoi ; Portrait Of Ruin est à part même si j'aime bien cet opus ; enfin je n'ai pas encore joué à Order Of Ecclesia). Bref, Symphony Of The Night, c'est du bon, mangez en.
Children of Mana nds
yedo

le 02/06/2009
6
Children Of Mana est un jeu qui ne se foule pas beaucoup. Il se résume à parcourir des donjons en tuant des ennemis à la chaîne. C'est en quelque sorte un Donjon A-RPG où l'exploration est bannie. C'est donc très répétitif puisque le gameplay consiste en un matraquage du bouton d'attaque. Le jeu propose malgré tout quelques idées intéressantes, comme la possibilité (enfin) d'équiper deux armes simultanément (chacune étant attribuée à un bouton). Si on se sert tout le temps de l'épée, on peut jongler avec la chaîne, l'arc ou le marteau. Le système d'expérience est classique, mais le fait de ne pouvoir équiper des armes qu'à un niveau donné, motive à tuer du monstre pour évoluer et devenir une bête de combat. Le système de gemme est intéressant en permettant d'améliorer ses caractérisques à sa guise (augmenter l'attaque, la défense, doubler les HP des objets de soin, vague sonique pour l'épée...) bien que sous exploité (pas mal de gemmes servent à rien). J'ai bien aimé aussi les relations entre les personnages du (seul) village. Il faut discuter avec tout le monde pour déclencher certaines scènes et des dialogues permettant d'obtenir des quêtes secondaires, histoire de mieux connaître les habitants. Malheureusement les quêtes secondaires consistent à se taper à nouveau les mêmes donjons qui n'en finissent plus. Bref, c'est assez décourageant et limite imbuvable pour qui veut tout finir. Children Of Mana ne rentrera certainement pas dans les annales, mais il a le mérite de proposer un bon défouloir. C'est loin d'être une catastrophe, c'est juste bourrin et limité.
Dragon Ball: Origins nds
yedo

le 02/08/2010
6
Au début je me suis dit "yeah ce jeu semble respecter l'histoire et l'univers de Dragon Ball" avec un aspect aventure action sympathique. Puis finalement, le jeu devient rapidement répétitif. Les différents niveaux sont sans imagination, assez vite redondants, on avance, on tue des ennemis, on appuie sur des boutons, c'est très mécanique et monotone (et trop long et linéaire aussi). La jouabilité au stylet n'est pas très fun non plus, du coup les combats ne sont pas amusants, on appuie sur les ennemis on fait glisser le stylet, tout cela est bourrin, brouillon et là aussi répétitif. N'est pas Zelda qui veut, c'est clair, et Dragon Ball Origins le prouve car ce jeu tente de batailler dans la même cour que Phantom Hourglass mais ne lui arrive pas à la cheville. Je pensais avoir affaire à un bon jeu mais en fait je m'en suis vite lassé. Il n'est pas dénué de qualités (l'univers plutôt fidèle au manga étant la plus importante) mais le fond est trop léger.
Dragon Quest nes
yedo

le 10/08/2008
8
Le jeu en lui-même est génial et hallucinant quand on sait que c'est le pionnier du genre sur console. Seulement la version Nes d'origine est horriblement moche, injouable et dure. Enfin, on est old school ou on ne l'est pas. Personnellement j'ai préféré ne pas trop insister sur la version Nes (que ce soit japonaise ou américaine, l'une ne rattrape pas l'autre) et me rabattre sur le remake GBC, plus confortable et vraiment bon, qui laisse apparaître les qualités intrinsèques du jeu (d'où la note).
Dragon Quest I & II gbc
yedo

le 10/08/2008
8
Ces remakes de Dragon Quest I & II sont franchements bons. Ils permettent de se faire deux légendes du RPG avec une meilleure esthétique et un confort plus grand, grâce à une jouabilité beaucoup plus agréable et une difficulté revue à la baisse (elle reste quand même balèze). Le premier DraQue est une merveille, pensée dans ses moindres détails, vraiment austère, mais fascinante à découvrir, par la liberté laissée au joueur, tout en laissant les indications nécessaires à avancer, disséminées partout dans le monde. Il faut juste savoir les découvrir, l'exploration prend alors tout son sens. Avec de la patience, le jeu est tout à fait faisable et c'est là où ça devient gratifiant, car on sera véritablement arrivé par nous-mêmes, tel le chevalier solitaire que l'on est, à achever la quête. Pour l'époque le premier DraQue est un jeu bluffant (enfin l'original sur Nes est quand même plus dur à avaler).

Dragon Quest II quant à lui, et Allesthar le dit bien dans son test, est un DraQue I puissance 10, plus grand, plus fort, plus dur. Cette fois-ci la carte est tellement grande, avec la possibilité de voyager en bateau, que l'on se perd très souvent. On ne sait pas trop où aller, il est beaucoup plus difficile de trouver les bonnes informations, contrairement au premier Dragon Quest qui a une carte plus petite. Sur ce point DraQue II me semble moins bien équilibré, en cherchant à en faire trop, et devient ultra dur et limite infaisable (j'avais eu le courage de finir le premier Dragon Quest, en prenant plaisir, mais j'ai laissé tomber le second épisode). DraQue II est donc encore plus incroyable, mais je préfère le premier épisode...

En tout cas, avec deux jeux en un, cette cartouche GBC est très intéressante, c'est franchement du tout bon de pouvoir (re)découvrir ces deux jeux dans des versions si confortables. Même les remake sur Snes ne sont pas aussi agréables (ils conservent le menu d'action inintuitif au possible), malgré des graphismes et des musiques à la qualité inégalée...
Drakengard play2
yedo

le 06/07/2010
6
C'est vrai que l'univers de Drakengard est très sombre mais je trouve que le scénario est horriblement brouillon et n'a ni queue ni tête. En fait les personnages sont tellement excessifs que tout ce qu'ils font au cours de l'histoire n'a aucun sens et mène nulle part, rien n'est vraiment sérieux ou profond, parce que tout est surjoué. Alors certes les personnages sont tous fêlés et pas biens dans leur tête mais, à mon sens, cela ne suffit pas pour rendre le scénario intéressant. De toute façon la mise en scène n'est pas terrible et les versets consacrés aux cinématiques et aux dialogues sont longues et ennuyeuses. En ce qui concerne le gameplay Drakengard est très bourrin et répétitif mais j'ai quand même réussi à accrocher aux phases de bataille à pied. Ces phases sont vraiment primaires et limitées mais je me suis régalé à casser du méchant sans arrêt, surtout quand on voit à la fin de la mission le compteur affichant le nombre d'ennemis tués et que l'on est content de soi. Cela étant dit niveau intérêt ludique, on frôle les pâquerettes, c'est certain. Les phases à dos de dragon, quant à elle, m'ont moins plu car le contrôle du dragon est moins amusant, il est lourd et viser les ennemis n'est pas toujours très pratique (disons qu'il faut un certain temps avant d'arriver à maîtriser la bête). Mais je dois dire que je ne suis pas un grand fan de shmup, ceci pouvant expliquer cela. Au final, Drakengard est un jeu loin d'être indispensable, il est défoulant mais un peu trop répétitif.
Etrian Odyssey nds
yedo

le 08/10/2009
Edité le 08/10/2009
7
On peut le dire, Etrian Odyssey est un jeu atypique. Au début, il faut s'accrocher car on a tendance à se faire latter par les monstres de base en moins de deux. Il faut faire d'innombrables allers-retours entre l'unique donjon et l'unique ville du jeu, histoire de se soigner (on début on ne dispose de rien, pas la peine de compter sur des magies pour récupérer des HP et encore moins pour ressuciter un perso). Tout est payant et coûte les yeux de la tete alors qu'on trime à battre les plus petits monstres, monstres qui ne filent que des kopecks et trois points d'expérience. Dans Etrian Odyssey, tout se mérite, chaque pas dans le donjon est une menace pour la survie de notre groupe ! Franchement, au début, il faut avoir du courage pour ne pas lâcher le jeu et le considérer comme une sombre merde mal calibrée. Et puis, malgré tout, au fil des heures, l'intérêt se révèle. On explore tous les recoins du donjon, on trace miniteusement la carte sur l'écran tactile tout en éliminant les monstres qui se dressent sur notre chemin. On avance pas à pas, puis on revient en ville pour se refaire une santé, revendre les objets récupérés, rapporter le nom des monstres que l'on a croisé, on achète de l'équipement que les objets que l'on a revendu ont permis de débloquer, on accepte une quête au passage, et on repart à l'aventure ! En fait, Etrian Odyssey est un jeu dosé au poil, dans ses moindres paramètres, progresser dans le donjon devient alors addictif. Chaque étage est plus ou moins complexe et réserve ses propres surprises. Il faut vraiment passer les premières heures pour découvrir le véritable potentiel de Etrian Odyssey. En fait soit on s'arrête avant la première (ou deuxième) heure, soit on continue et alors on est presque sûr d'accrocher au jeu. Bon, j'ai quand même fini par me lasser car la formule, même si elle est parfaitement rodée, est vachement étirée en longueur et finit évitablement par être répétitive. Le donjon est long et explorer les étages en profondeur demande beaucoup de temps. On progresse très lentement. Le jeu a eu raison de ma patience au 20ème niveau. Je n'ai pas eu le courage de continuer, d'autant plus que le jeu nous envoie ponctuellement des boss ou des passages particulièrement durs à passer, et ce de manière soudaine. Etrian Odyssey est un gros challenge à relever, destiné aux joueurs très patients qui sont prêts à passer de longues heures sur le même jeu, à ne pas faire grand chose d'autre que rosser les monstres, remplir le bestiaire, gagner de la tune, acheter des équipements et explorer les profondeurs du donjon... Jusqu'à en voir le bout. Ou pas.
Final Fantasy Crystal Chronicles gc
yedo

le 07/11/2008
6
FF : Crystal Chronicles est un jeu magnifique, entre la représentation de l'eau, les déformations des cristaux ou les effets lumineux, on sent que la Gamecube en a dans le ventre. Le design est par ailleurs très réussi, les personnages ont tous des bouilles attachantes, et les niveaux ont chacun une personnalité bien affirmée et une atmosphère propre, qui doit beaucoup aux musiques très soignées, toute en simplicité et en évidence. Enfin, cela tout le monde l'a souligné. J'ai bien aimé le background du jeu, avec l'histoire du miasme, des cristaux et des caravanes, cela confère un certain rythme, une vie interne irréductible comme le dit si justement Harly Sama. Je trouve que FFCC empile les bonnes idées, dommage que le jeu se contente d'être un simple action-RPG sans scénario, au système de combat très répétitif. On se contente de bourriner tout au long du jeu, les combats se résumant souvent à "je frappe-j'esquive-je frappe-j'esquive-je me soigne", surtout contre les boss, où la stratégie est toujours pareille. Le jeu est magnifique, donc il donne envie de poursuivre pour découvrir chaque nouvel environnement et le prochain boss (tous réussis graphiquement), mais au-delà l'intérêt n'est pas évident. Ce qui embêtant aussi, c'est que le jeu obligé à se retaper les niveaux que l'on a déjà fait pour pouvoir avoir accès à certains items et ainsi à augmenter ses statistiques ou à pouvoir forger des armes et des armures plus performantes. C'est un passage obligé, vu que le boss final est ultra costaud et qu'on a tout intérêt à bien s'équiper avant d'y aller. D'ailleurs c'est bien chiant : alors que le jeu est facile dans son ensemble, la fin est atroce et très longue, si on ne s'équipe pas en conséquence. Je n'aime pas les jeux qui augmentent d'un coup leur difficulté à la fin, comme pour empêcher le joueur de finir le jeu (j'aime pas le goût d'inachevé). Si en plus le jeu impose un final avec un enchaînement de boss long et fastidieux sans pouvoir sauvegarder, comme FFCC, on a vite fait de laisser tomber à la première défaite, découragé par la perspective de tout devoir se retaper (de quoi foutre en l'air des heures de jeu). FFCC est donc un très beau jeu, mais trop contraignant et qui manque d'intérêt. A plusieurs le jeu est sans doute mieux, même si le fait de devoir jouer avec des GBA me laisse dubitatif...
Final Fantasy III nds
yedo

le 08/02/2009
5
J'ai été déçu par ce FF3 version DS. Je m'attendais sans doute à avoir un super RPG tout beau tout neuf, alors que le jeu est carrément old school, autrement dit avec un scénario rachitique, très linéaire dans l'ensemble, un gameplay basique, une fréquence de combat élevée, et une difficulté assez corsée pour un jeu finalement très répétitif. Les graphismes font office de cache misère et encore les environnements sont plutôt ternes. Evidemment, dans son rôle de RPG old school, FF3 n'est pas mauvais, mais j'ai quand même pris un peu plus de plaisir à faire FFI sur GBA. Je trouve que la difficulté de FF3 est mal dosée (à la fin, les donjons deviennent très chiants) et je n'ai pas du tout accroché au système de job qui oblige à faire du leveling à outrance si on veut profiter d'un job quand on en choisit un autre. Bref, si on veut vraiment progresser, FF3 impose d'incessantes phases de leveling. Personnellement je n'ai plus la patience pour ce genre de chose, surtout quand le système de combat est aussi limité et que le jeu ne donne pas tellement envie de persévérer.
Final Fantasy IX play
yedo

le 11/08/2008
9
Final Fantasy IX a été mon premier RPG, donc il garde une place à part dans mon coeur. Mais au-delà de cette appréciation affective, FFIX m'a surtout conquis par son univers féérique, avec ses personnages tous plus attachants les uns que les autres (surtout Grenat, Bibi, Steiner, Tarask et Djidane), pas tellement torturés, plutôt naïfs, mais tout à fait humain. On vit ainsi une grande épopée, pleine de sens, pleine de sensibilité et de poésie, tantôt drôle, tantôt émouvante et triste. Une ambiance magique et atypique, renforcée par des musiques sublimes (rien que la piste de l'écran titre !). Esthétiquement le jeu est également magnifique et d'une grande cohérence, sans aucune faute de goût. FFIX est d'une homogénéité exemplaire, un jeu parfaitement équilibré qui nous transporte loin, très loin. Le système de combat est peut-être simple mais il sait rester efficace et, de toutes façons, ce n'est pas à mes yeux un critère essentiel, tant que le jeu nous fait vivre une aventure géniale et inoubliable. De ce point de vue FFIX remplit parfaitement son contrat... On peut même prolonger le plaisir avec la quête excellente des chocobos, celle du boss ultime dans le jardin dans le ciel ou bien encore le jeu de carte vraiment addictif. En bref, un de mes RPG préférés qui laisse toujours, après tant d'années, un goût de mélancolie quand on réécoute les musiques ou quand on pense à la fin qui est une des plus émouvantes que je connaisse.
Final Fantasy Tactics Advance gba
yedo

le 04/11/2008
Edité le 04/11/2008
6
Final Fantasy Tactics Advance est un T-RPG gentillet mais inoffensif. Il est relativement complet en terme de races, de jobs, de compétences, et c'est une de ses qualités : la gestion des membres de son clan est plaisante (par contre l'ergonomie des menus n'est pas terrible, on ne peut rien classer et il faut trois plombes pour faire défiler les items). Le système de combat est très classique, mais assez solide étant donné que les jobs et les compétences permettent d'enrichir les situations. Par contre l'idée des juges est un peu foireuse, elle ennuie plus qu'elle apporte quelque chose d'intéressant au gameplay. C'est surtout chiant vers la fin du jeu où pas moins de 3 lois nous interdisent de réaliser telle ou telle action, sous peine de carton jaune. Quand on a oublié quelles lois sont à l'ordre du jour dans le feu de l'action on a vite fait de se faire pénaliser (desfois on ne peut presque pas combattre tant les lois sont strictes, il faut évidemment choisir le bon jour avant de se lancer dans un affrontement). Le pire c'est que pour effacer un carton jaune on est obligé de se taper 2 ou 3 combats sans l'unité pénalisées avant de pouvoit la récupérer... Autrement dit le jeu pousse à la consommation, il nous oblige à multiplier les combats, même quand on n'en a pas envie. C'est une des principales tares de FFTA : on enchaîne une multitude de combats secondaires (300 missions en tout, même si certaines sont solo et ne nécessitent pas de combat), et pendant ce temps le scénario n'avance presque pas. Au bout d'un moment on a l'impression d'être pris pour des buses et on commence à sérieusement se lasser. Pourtant le scénario n'est pas inintéressant, et plutôt original dans son genre, même si son côté naïf peut rebuter. Pour ma part, j'ai bien aimé l'ambiance de FFTA, avec ses personnages mignons, mais à trop tirer sur la corde (si on tient à tout faire la durée de vie est colossale, plus d'une centaine d'heures facile) et à s'éterniser, le jeu devient écouerant... Même écouter l'OST devient alors un calvaire, tant les musiques finissent par hanter les esprits. FFTA est un jeu abusé, dommage, il avait tout pour être très bon.
Final Fantasy VI snes
yedo

le 11/08/2008
8
Malgré tout ce que j'ai pu lire sur Final Fantasy VI avant d'y jouer, il a quand même réussi à me surprendre. Je pense que tout est dit, c'est la preuve que FFVI est un grand jeu, d'une originalité étonnante et non encore égalée aujourd'hui. Rien que la scène d'intro est culte, magnifique en tous points et présage d'une aventure grandiose. Le jeu tient ses promesses, c'est surtout le fait de proposer autant de personnages qui impressionne, sans qu'aucun héros ne se dégage de la troupe. Malgré cela, le jeu arrive à faire vivre tout ce beau monde, chaque protagoniste est développé, grâce à un scénario astucieux qui oblige à jongler entre les personnages, en les séparant en plusieurs groupes au gré des péripéties, pour apprendre à mieux les connaître. Jamais un RPG n'aura cherché à être aussi ambitieux à ce niveau-là. Mais FFVI transcende tout dans sa seconde partie, un coup de génie, très (trop ?) osé, qui désoriente totalement le joueur ne s'étant pas préparé à un tel bouleversement (mais comment s'y préparer à l'avance ?). On est alors perdu, totalement, comme dans un bon vieux Dragon Quest des familles, sauf que le background reste. C'est alors l'occasion de découvrir encore mieux les personnages, à travers des quêtes nombreuses et variées qui en dévoilent toujours un peu plus. Car il ne faut pas se leurrer, le point fort de FFVI ce sont ses personnages, pas tellement Kefka, le grand méchant saoulant, qui a tendance à virer au ridicule (mais c'est aussi pour cela qu'on a envie de le calmer). Le seul problème c'est que ces quêtes, oh combien indispensables pour saisir la véritable richesse de FFVI, sont limite introuvables et ont tôt fait de décourager le joueur qui ne sait pas où aller, ni que faire, dans un monde reconfiguré et assez vaste... C'est quand même dommage de se sentir obligé d'utiliser une soluce pour profiter pleinement d'un jeu de la trempe de FFVI. Ou quand le jeu me semble débordé par son immense (et honorable) ambition.
Freshly-Picked: Tingle's Rosy Rupeeland nds
yedo

le 19/03/2009
6
Une chose est sûre : Tingle's Rosy Rupeeland n'est pas un jeu qui se destine à tout le monde. Univers bizarre, design volontairement moche, concept très particulier... Ce jeu est déroutant au début. S'il semble facile de comprendre qu'il faut récupérer le plus de thunes pour alimenter la tour et accéder au paradis des riches, il est moins évident de savoir comment s'y prendre. La progression est ainsi très singulière. On découvre des îles petit à petit, dans lesquelles on doit accomplir certaines quêtes, récupérer des objets ou parfois boucler des donjons. Tout cela pour récupérer des rubis. Le problème c'est qu'il n'y a presque rien à faire dans les premières îles, donc on trime pour amasser d'argent, on a du mal à saisir où veut en venir le jeu (inutile de chercher un donjon sur chaque île). En plus tout se monnaye dans Tingle : pour obtenir une info d'un personnage il faut deviner le montant exact de rubis qu'il est prêt à accepter. Si on ne donne pas assez il prend les rubis mais ne donne pas l'info ! Il faut donc refaire l'opération jusqu'à trouver le bon montant, en ayant au passage perdu beaucoup plus de rubis que prévu. C'est vraiment stupide (pourquoi ne pas avoir créé un véritable système de négociation ?), de quoi trimer encore plus, vu que le jeu n'arrête pas de nous pigeonner de tous les côtés, limite en se foutant de notre gueule.

Heureusement (ou pas), plus on avance dans le jeu et plus on prend les habitudes nécessaires pour progresser tant bien que mal. Plutôt que se saigner pour obtenir une information, on en vient à rebooter la console après avoir acheté l'info, histoire de conserver son argent. C'est irritant au possible (on ne compte plus le nombre de reset), mais obligé si on veut avancer normalement (j'ai quand même du mal à croire que les développeurs aient jugé normal de devoir reseter sa console). Enfin, alors que les premières îles étaient très pauvres en matières de choses à faire, le jeu commence à décoller quand on arrive à la moitié si ce n'est au dernier tiers. Les îles sont plus grandes, et contiennent moultes quêtes et autres moyens de se faire plus facilement de l'argent. Bref, il faut presque arriver à la fin du jeu pour le sentir s'épanouir et nous dévoiler son potentiel. Car du potentiel, ce Tingle en a quand même un peu : une ambiance atypique, un système d'exploration amusant (avec les monuments à cartographier), des quêtes intéressantes, des donjons sympathiques avec de bonnes idées (surtout 2 sur les 5) et des boss anthologiques (ah le boss final !). Mais, encore une fois, il est abusé de devoir attendre le dernier tiers du jeu pour ne plus avoir l'impression de s'embêter et de tourner en rond. Certes, le jeu est long (trentaine d'heures pour le finir à 100%), mais sans un début laborieux et très lent au démarrage, je pense que la formule de ce Tingle aurait été plus équilibrée et digeste. Enfin bon, cela reste un OVNI un peu bizarre, à essayer pour voir mais loin d'être indispensable ou même simplement conseillé.
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