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Triangle Strategy nxn
dandyboh

le 29/01/2024
8_5 nxn
Fini Triangle Strategy sur Switch en 40h (difficulté normale, mauvaise fin / route Frederica).

Ce jeu est UNE TUERIE. Contrairement à ce que j'ai parfois lu, non il n'y a pas trop de blabla, en début de partie ça peut donner cette impression mais très rapidement ça s'intègre parfaitement au jeu. Le seul blabla en trop, pour moi, c'est celui qui s'attache à l'histoire personnel de chaque membre de notre équipe, mais on n'est même pas obligé de les regarder, et sans aucune pénalité.

Graphiquement il est surprenant avec son design 3D-iso pixelisé à l'ancienne, "à la Tactics Ogre / FFT" auquel s'ajoute des éléments du décor réalistes comme l'eau, des effets de flou avant/arrière-plan, le mélange est étrange mais je trouve que le rendu est vraiment bon.

Les intrications politiques des différentes forces en présence sont très bien pensées, on a des choix cornéliens à faire tout au long de l'aventure, et ces choix sont soumis à un vote des membres de l'équipe. On peut évidemment discuter avec les membres de l'équipe pour tenter de les convaincre que notre point de vue est le meilleur, l'idée est vraiment bonne mais dans les faits c'est un peu bancal (il est très, trop facile de convaincre et dans les faits, on choisit vraiment ce qu'il va se passer ensuite, le vote est un artifice).

Les personnages ont chacun leur personnalité, leur histoire, leur spécificité, et globalement la plupart sont intéressants. Le doublage est top, je ne parle pas japonais mais les voix, intonations etc... de chaque personnage colle parfaitement. Le jeu est en VF (pour les textes) et il n'y a quasiment aucune faute, c'est bien écrit. J'ai lu que malheureusement, la traduction s'écarte parfois très fortement de ce qui est dit en VO et c'est dommage, mais je n'ai pas pu le constater moi-même (je n'ai toujours pas appris le japonais depuis la phrase précédente).

Le système d'évolution des personnages est prévu pour être très encadré, ce qui peut déplaire à ceux qui aiment pouvoir tout gérer, mais tactiquement c'est un excellent choix de mon point de vue, ce n'est pas votre capacité à booster tel ou tel personnage qui décidera de la victoire mais bien de votre capacité à prendre les bonnes décisions lors des batailles.

Les personnages ont chacun une classe unique avec des capacités uniques et ça c'est vraiment cool. Les personnages qui ont un peu de retard dans leur niveau peuvent très rapidement rattraper leur retard puisqu'il suffit d'une attaque sur un ennemi d'un niveau +3 par rapport à celui de son personnage pour gagner directement 100 XP et un niveau. Ce que je trouve vraiment cool parce que j'aime bien, dans les T-RPG, avoir toute mon équipe qui soit au niveau.

Le gameplay lors des combats est relativement classique mais très efficace. Le point novateur le plus remarquable, à mes yeux, est celui des éléments : les attaques de feu enflamment certains types de sol (qui infligent des dégâts), les magies de glace glacent le sol (qui ralentit et pénalise), la pluie éteint le feu, le vent gène les archers, etc.

Globalement j'ai VRAIMENT apprécié le jeu, et à mes yeux ses quelques défauts sont relativement mineurs. Il est plein de bonnes idées, c'est un vrai vent de fraîcheur sur le T-RPG et je trouve qu'il fait vraiment preuve de maturité même s'il est perfectible. Je ne ferai probablement pas le NG+ avec la bonne fin ou... pas tout de suite en tout cas.
Monochrome Mobius: Rights and Wrongs Forgotten ps5
dandyboh

le 08/01/2024
6_5 ps5
Monochrome Mobius et Utawarerumono

Comme son nom ne... l'indique pas, Monochrome Mobius est un spinoff de la série Utawarerumono, célébrant les 20 ans de la série, se déroulant avant les événements des autres épisodes de la série, et mettant en scène en personnage principal Oshtor, bien connu des amateurs de la série, accompagné de Mikazuchi, Munechika et un tout nouveau personnage : une jeune fille répondant au nom de Shunya.

Il s'agit, contrairement aux autres épisode de la série, d'un J-RPG classique avec combats au tour par tour.

Il n'est pas obligatoire d'avoir joué aux autres épisodes pour pouvoir apprécier le jeu, étant donné qu'il s'agit là d'un scénario à part, même s'il est probablement dommage de passer à côté des nombreuses références et clins d’œil aux autres jeux. Par ailleurs, certains éléments du scénario resteront relativement obscur aux joueurs qui démarrent cette série directement avec cet épisode, mais tout est fait pour que ce soit possible.

Le scénario

Sans trop en dévoiler, vous incarnez Oshtor, avant que celui-ci ne devienne celui qu'il est dans la série Utawarerumono. Oshtor vit paisiblement dans le petit village de Ennakamuy, quand une jeune fille, Shunya, croise son chemin et lui annonce... que son père, Pashpakur, décédé des années auparavant, est en fait... son père à elle aussi. Elle supplie Oshtor de l'accompagner chez elle, à Arva Shulan, pour venir en aide à ce dernier mais... chez elle, où est-ce exactement ? Personne à Ennakamuy n'a jamais entendu le nom de son village... et c'est ainsi que démarre l'aventure, en quête d'Arva Shulan et de Pashpakur.

Globalement, le scénario est plutôt bien construit, dynamique et prenant et les rebondissements sont nombreux. Il est cependant moins travaillé et original que dans les Utawarerumono, jeux pour lesquels le scénario est un des points forts.

Le gameplay
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Le jeu est un J-RPG donc et... ben il n'y a pas grand chose de plus à en dire. C'est très classique, ça ressemble à un condensé de tout ce qui existe déjà sur les sixièmes et septièmes générations de consoles (PS2-PS3), on pense aux Dragon Quest, Suikoden, Xenoblade, etc. de cette génération de consoles. Pas d'innovation, on garde la formule qui va bien : une quête principale, des quêtes secondaires optionnelles, des marchands, de l'XP, des PNJ, des items, de la magie, des statistiques, des équipements, une carte du monde, des téléporteurs / points de sauvegarde / restoration de HP/MP... c'est très classique. Mais ça marche !

Technique

Techniquement, le jeu est... assez limité on va dire. Il faut dire que le budget n'est probablement pas le même que pour un Dragon Quest XI par exemple, donc graphiquement il y a du avoir des concessions de faites, mais malgré cela le jeu fourmille de détails, certains environnements donnent une réelle impression de grandeur, le jeu est globalement beau même s'il n'est absolument pas au niveau d'une PS5 ou même d'une PS4.

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Les PNJ ne ressemblent pas à grand chose...

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...mais les décors fourmillent de détails...

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...et certains boss sont vraiment classes !


Au niveau de la musique, rien à redire, c'est réussi, même si là encore, j'ai trouvé que le jeu souffrait de la comparaison avec Utawarerumono.

Appréciation globale

Malgré son classicisme et sa technique limitée, il faut avouer que l'ensemble fonctionne plutôt bien et qu'on se prend bien au jeu. Le jeu n'est pas très long pour un J-RPG. Le 100% n'est pas vraiment compliqué à atteindre, même sans guide, ce qui est plutôt appréciable pour un J-RPG (ras-le-cul de ces jeux impossible à platiner sans l'aide d'un guide). Le jeu est vraiment facile par contre (mais on peut choisir son mode de difficulté en début de partie, normal ou difficile, je n'ai essayé que le mode normal).

Si vous vous lancez dans l'aventure, je vous conseille de ne pas délaisser les quêtes secondaires qui sont plutôt sympas, et peut-être tenter l'aventure en mode difficile, sauf si vous préférez la jouer vraiment cool.

Monochrome Mobius ravira probablement les amateurs de J-RPG 3D à l'ancienne, mais risque de décevoir les autres à cause de son manque d'ambition et de moyens.

Verdict
6,5/10


Et le cul dans tout ça ?

Ah oui, j'oubliais... A la base, Utawarerumono est un jeu érotique, et bien que les scènes de nus aient été supprimées lors du passage aux consoles de Sony, on avait quand même le droit à des scènes sexy avec de jolies demoiselles nus ou presque, mais toujours avec un élément du décor ou un angle de caméra qui masque le plus intime...

...et bien, pour Monochrome Mobius... vous ne verrez pas de telles scènes ! En fait si. Il n'y en a qu'une, mais elle est un peu... particulière
Blue Reflection play4
dandyboh

le 08/01/2024
4_5 play4
Pas facile de faire une critique sur ce jeu...

Je suis très amateur des productions de Gust, notamment de la série Ar Tonelico mais également de la série Atelier.

Ici, nous avons affaire à un J-RPG se rapprochant des Atelier PS3, mais repompant en très grande partie le gameplay de la série des Persona et avec des magical girls.

Commençons par les points forts :
* J'ai adoré le côté magical girls, plutôt rare dans le monde du jeu vidéo et plus encore dans les RPG.
* Le côté Persona est plutôt réussi même si on a l'impression de se retrouver ici avec un "Persona du pauvre".
* Techniquement, on sent que le jeu est assez limité MAIS il est particulièrement beau, avec des personnages très détaillés et des couleurs explosives. On en prend plein la gueule d'effets de lumière et ça colle parfaitement à l'ambiance magical girls.
* Les boss sont chouettes et plutôt sympas à affronter.

Les points faibles :
* La pauvreté des donjons. Toujours les mêmes donjons en boucle, avec un level design proche du zéto absolu.
* Le gameplay lors des combats est creux. On s'ennuie ferme, très rapidement.
* Le jeu est TRES facile. Du coup... on s'ennuie ferme, très rapidement.

Heureusement, c'est court pour un RPG (25h pour le platine). Surtout pour un RPG avec autant de dialogues...

Verdict : 4,5 / 10
Plein de bonnes idées et original, mais le côté RPG du soft est malheureusement au ras des pâquerettes...
Utawarerumono: Mask Of Truth play4
dandyboh

le 22/11/2023
8_5 play4

Suite directe de Utawarerumono: Mask of Deception, le jeu prend place juste après les événements de ce dernier, et reprend le même moteur de jeu, légèrement amélioré (mais mêmes légères, ces améliorations sont vraiment les bienvenues).

Avant de commencer à lire ce commentaire, je vous invite à lire celui que j'ai laissé sur Mask of Deception.

Impossible de parler du scénario sans spoiler ce jeu ou le précédent, je m'abstiendrai donc d'en parler.

Il s'agit donc toujours du même genre de jeu : un visual novel / T-RPG avec énormément de phases de dialogues non interactives, mais ici l'ensemble me paraît mieux équilibré, j'ai moins ressenti l'impatience de passer à une phase de combat lors des dialogues. Le scénario, par ailleurs, va plus à l'essentiel comparé à l'épisode précédent : on est directement impliqué dans les affaires géopolitiques des personnages, on est tout de suite au cœur de l'histoire. Et une fois de plus, on a droit à une "seconde partie" qui donne son lot de révélations : l'histoire, l'univers est vraiment LE point fort du jeu.

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Au niveau du gameplay, beaucoup d'améliorations :
* les personnages sont mieux équilibrés.
* quelques améliorations dans l'ergonomie générale et les informations disponibles sur les cartes de combat.
* un mode "training" avec quelques récompenses à la clé fait office de tutoriel des différents personnages et mécaniques du gameplay afin de les maîtriser le tout correctement. Contrairement à son prédécesseur, tout est fait pour donner envie au joué de tirer parti de toutes les subtilités du gameplay.

La difficulté est toujours très faible en mode normal, il faut vraiment jouer en mode difficile pour profiter du jeu.

Le contenu post-game est toujours présent et mieux pensé, et là encore, il faudra avoir des nerfs solides pour compléter certaines batailles particulièrement ardues.

J'ai lu ça et là que ce Mask of Truth était la version finale de Mask of Deception qui n'était qu'un brouillon mais je ne suis pas d'accord : effectivement ce jeu fait tout mieux que son prédécesseur, mais c'est vraiment le duo qui donne toute sa saveur à l'histoire. Hors de question de jouer à Mask of Truth sans avoir fait Mask of Deception avant d'ailleurs : vous n'allez rien comprendre au jeu.

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Verdict
8,5/10

Rainbow Moon psv
dandyboh

le 27/09/2023
9_5 psv
Test publié à l'origine sur le forum PadeRetro : https://gamocrap.forumgratuit.org/t4422 ... st-a-venir

Origines
Sorti initialement sur le PS Store pour PS3, avant d'être adapté sur PS Vita et PS4 et de voir, finalement, une sortie physique limitée à 3000 exemplaires PS4 et 3000 exemplaires Vita grâce à Limited Run Games, Rainbow Moon est un jeu dont l'origine est assez atypique : développé par une société allemande (SideQuest Studios), édité par une société chinoise (eastasiasoft) puis de nouveau par une société états-unienne pour sa sortie physique (Limited Run Games), c'est donc le travail de 3 continents que j'ai trouvé dans ma boîte à lettres récemment !


Un jeu qui ne plaira peut-être pas à tous
Avant de commencer cette critique, je voudrais simplement préciser qu'il faut bien considérer que celle-ci est écrite par quelqu'un qui aime les RPG, les Dungeon-RPG et qui adore les Tactical-RPG. Ce jeu-ci, particulièrement, est à destination de ceux qui aiment ces genres vidéo-ludiques. J'espère que sa mauvaise note de 4,6 sur SensCritique est la conséquence de "noteurs" n'entrant pas dans cette catégorie - ou de ceux qui n'ont joué que quelques petites heures au jeu, et qui se sont heurté aux exigences et à l'austérité que l'on perçoit au tout début, et qui s'efface finalement très vite.

Le scénario
Commençons par un point qui peut rebuter certains mais qui ne me dérange pas vraiment : l'absence quasi-totale de scénario. Je vous le donne ici : votre grand rival, Namoris, vous pousse dans un portail dimensionnel qui vous emmène dans un monde inconnu, sans possibilité de faire marche arrière. Qui plus est, votre arrivée coïncide avec l'arrivée de milliers de monstres dans le monde auparavant paisible de Rainbow Moon. Voilà, c'est tout.

Vous débarquez donc, seul, dans un monde que vous ne connaissez pas et qui est rempli de monstres en tout genre. Fichtre. Heureusement, vous rencontrerez des personnages qui voudront bien vous suivre dans votre périple de récupérer les 7 artefacts qui permettraient de réparer les portails inter-dimensionnels pour retourner dans votre monde, mais pas tout de suite. Pour le moment, et pour quelques longues heures, vous êtes seul.

Le système de jeu
Passons sur ce point pour nous intéresser au cœur du jeu, à son gameplay. On peut, en fait, distinguer quatre zones de jeu dans Rainbow Moon : la carte du monde, les villages, les donjons et les cartes de combat.
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Dans la carte du monde, vous avancerez à tâtons, vous rencontrerez des monstres, des coffres, des sacs et coffres contenant des objets, des personnages avec qui discuter et qui vous proposeront éventuellement des quêtes à accomplir, des puits aux multiples fonctions, des villages. Dans ces villages, dépourvus du moindre monstre, vous trouverez ce que l'on trouve habituellement dans un RPG : des personnages avec qui discuter, des boutiques, des soigneurs, des auberges, des vendeurs de parchemins, des forgerons, etc..., tout l'attirail du RPG classique. Ensuite, vous avez les donjons - plus ou moins longs et complexes - qui disposent toujours de monstres, de PNJ et d'objets à ramasser, mais également de boutiques, de soins, de leviers à activer et de pièges à éviter. Enfin, la carte de combat, dans le plus pur style T-RPG, avec déplacement à tour de rôles, attaque, défense, magie, objets, capacités, altération d'état, etc... Je reviendrai plus tard sur ces phases de combat.

Les graphismes
Parlons un peu de la forme : Rainbow Moon est en vue isométrique (Head Over Heels, Landstalker, Final Fantasy Tactics, etc...), donc en fausse 2D (on parlait de 3D isométrique à l'époque, mais ça n'a rien à voir avec la 3D polygonale que l'on trouve dans les jeux d'aujourd'hui : c'est un moteur 2D avec un rendu qui donne une impression de 3D). A l'ancienne, donc, mais bien réalisé, et surtout, le jeu fourmille de détail. Les graphismes sont riches, des petites animations viennent égayer l'aventure ça et là : de ce côté-là, le jeu est bien fourni. Sauf dans les donjons, mais que voulez-vous : un donjon reste un donjon, austère, lugubre, sombre.

Le mélange de genres
Sombre. D'ailleurs, sans lampe, vous n'y verrez pas grand chose. Pensez à amener quelques torches. Pas seulement dans les donjons, d'ailleurs : vous n'y verrez pas grand chose non plus s'il fait nuit (le jeu dispose d'une alternance jour/nuit qui a son influence sur certains éléments du jeu). Pensez également à amener un quatre heures, sinon vous risquez d'avoir un petit creux en cours de route. Mais faites attention à l'inventaire limité, il faut aussi penser à prendre des objets de soin (surtout qu'on n'a pas de sort de soin avant un bon moment).
Mais attendez... c'est bien d'un T-RPG dont on parle, là ? Oui, mais comme je l'ai dit plus haut, d'un T-RPG qui a un air de D-RPG. Et l'ensemble fonctionne très bien. Car les combats sont relativement courts : n'imaginez pas livrer des combats de plusieurs heures comme dans certains Fire Emblem (le 4 surtout, l'un des meilleurs de la série, mais je m'égare). La plupart dureront une poignée de minutes, plus rarement de secondes, seuls les combats contre les boss ou ceux dans lesquels vous vous retrouverez confrontés à 50 ennemis d'un coup seront plus long à mener à terme.

Le cœur du jeu : les combats dans le plus pur style T-RPG
Ah ben tiens, vu que j'y suis, parlons du système de combat.
C'est du T-RPG à l'allure classique mais... qui va bien au-delà de son allure. En fait, les phases de combat sont divisés en tour et en sous-tour. Les tours, comme dans un T-RPG classique, permettent à chacun des personnages de jouer à tour de rôle, mais cela se fait en fonction de la vitesse de chacun : avec une vitesse élevée, vous pourrez avoir un tour plus souvent que certains de vos adversaires. Le système de sous-tours, lui arrive à chacun de vos tours : un sous-tour est une action que l'on peut entreprendre pendant son tour. Cette action peut être : se déplacer, attaquer, capacité, objet, défendre, changer d'équipement, fuir. En début de partie, non seulement vous êtes seul, mais en plus, vous ne disposez que d'un point d'action. En clair, vous pouvez vous déplacer OU attaquer. C'est très frustrant, mais ça vous fait rapidement comprendre qu'il vaut parfois mieux ne pas foncer dans le tas et attendre que l'ennemi s'approche pour pouvoir le frapper quand votre tour viendra. Rassurez-vous : à partir d'un moment, vous aurez deux sous-tours, puis trois, et plus, et quelques alliés, ça ira mieux. Dernière chose au sujet des combats : l'IA est très limité, très "scriptée" en fait, et effectuera parfois des actions étranges. Comme par exemple, avancer d'une case, revenir sur la case d'origine, et terminer son tour. Ou encore : vous contourner pour attaquer un de vos alliés, terminant son tour à vos côtés, vous laissant ainsi tout loisir de l'achever facilement. Mais ce n'est pas vraiment dérangeant, et c'est un peu obligatoire vu le système de jeu. J'imagine une partie à deux joueurs, humain contre humain, dans laquelle personne n'avance, attendant que l'autre fasse le premier pas, éternellement. Il faut un bourrin qui rentre dans le tas pour que le système de jeu fonctionne.

L'avancement et la personnalisation des personnages
Autre chose, et pas des moindres : vos personnages, leur avancement, leur équipement, et tout le tra-la-la. Sur ce point, le jeu est très fourni. Il fonctionne sur un double système de points d'expérience : en plus des points d'expérience traditionnels (qu'acquéreront également tout vos personnages participant à un combat), vous récolterez également des Rainbow Pearls (ceux-ci seront attribués aux personnages qui portent le coup fatal à un ennemi). Les points d'expérience vous permettent, traditionnellement, de changer de niveau, et à chaque changement de niveau, vous gagnerez des HP et des MP (et éventuellement des sous-tours - lire plus haut - et des points de capacités). Les Rainbow Pearls (RP), quand à eux, pourront être dépensés chez un "marchand" particulier, nommé Savant, pour renforcer les capacités : Attaque, Défense, Vitesse, Chance (chance de provoquer des coups critiques en fait), HP et MP. Mais selon votre personnage et selon votre niveau, ces attributs sont limités. vous ne pouvez donc peut-être pas augmenter uniquement les points d'attaque d'un personnage si celui-ci a atteint son maximum, il faudra utiliser les RP pour augmenter une autre capacité. Par contre, dès que votre personnage aura monté de niveau, chacune de ses limites de statistiques se verra augmenter, vous pourrez donc à nouveau augmenter son attaque.

Voilà, en gros. Qu'est-ce que je n'ai pas dit ? Ah, si : le système de quêtes primaires et secondaires, assez classiques (les quêtes primaires font avancer le scénario, les quêtes secondaires sont facultatives mais peuvent vous permettre de récolter quelques bons objets ou des sommes d'argent assez conséquentes. Je n'ai pas non plus parlé des musiques, qui sont très réussies et collent parfaitement au jeu.

Verdict
Bon, mais sinon, c'est bien comme jeu ou pas ? Ben, oui, c'est bien, c'est même très très très très bien. Le système fonctionne à merveille (malheureusement, il a tendance à rebuter au départ avec ses contraintes), le jeu est beau et surtout détaillé, l'ambiance est là (je disais en début de critique que l'absence de scénario ne me dérangeait pas, mais il faut en contre-partie que le jeu ait un charme, une âme, une ambiance : et celui-ci a tout ça), les dialogues sont parfois drôles, le challenge est là sans que le jeu soit difficile, et enfin : il y a une quantité assez impressionnante de choses à faire. Le contenu est énorme, la carte de jeu est immense (et se dévoile petit à petit, à la manière d'un Final Fantasy), le système de combat est très bien ficelé, le challenge est là sans que le jeu ne soit un enfer (coucou Natural Doctrine), quand on se prend dedans, c'est dur de le lâcher avant d'avoir foulé chaque parcelle de ce monde...

Points positifs
* L'univers gigantesque, les quêtes secondaires à foison, la quantité de choses à faire et à découvrir.
* Une durée de vie très grande, et augmentée plus encore par du contenu qui ne sera accessible qu'après avoir terminé le jeu.
* Le gameplay très bien pensé lors des combats, avec le système de tours et de sous-tours.
* La personnalisation des personnages, le système d'expérience et de crafting.
* Les graphismes qui fourmillent de détails.
* Il suffit d'accorder un minimum d'importance aux quêtes secondaires pour que le grind devienne inutile.
* La difficulté bien dosée, le jeu est également doté d'un mode difficile pour les plus téméraires.

Points négatifs
* On n'a pas beaucoup de personnages, et on ne peut en choisir que 3 par bataille. En plus, vu le jeu et le système d'expérience, on est presque obligé de n'en retenir que 3 et de ne jamais utiliser les autres. Surtout qu'à chaque fois qu'on trouve un allié, il est à un niveau inférieur de ceux de notre équipé, on n'a pas envie de le prendre. Donc on n'utilise que les deux premiers que l'on rencontre - plus le héros.
* Direction artistique globalement pauvre.
* Le jeu est assez austère en début de partie et les contraintes peuvent rapidement user le joueur (bien que l'austérité, tout comme les contraintes, s'atténuent fortement au fur et à mesure que l'on avance dans le jeu)
* Les animations de combat sont parfois longues, et on ne peut les passer qu'après les avoir regardé un (trop) grand nombre de fois (ce point semble avoir été corrigé sur une mise à jour).
* Pas beaucoup de scénarios.
* Les contraintes du jeu : nourriture, lumière, inventaire limité.
* L'IA totalement à l'ouest (heureusement ceci dit, sinon le jeu aurait été d'une difficulté innommable).
* Trop de grind nécessaire dans le contenu post-game.

Bon, cette fois, je crois que tout est dit. J'ai évité de dévoiler trop de choses aussi - ceux qui en sont à 40h de jeu environ savent de quoi je parle. Il m'a fallu 76h pour le terminer, et 117h pour le platiner.
Ce jeu est totalement pour moi. Les 3 ou 4 premières heures, j'ai pensé "ah ouais, c'est pas mal". Et au-delà, j'ai adoré. Et plus le temps passe, plus j'adore. J'ai pourtant joué à plusieurs dizaines de T-RPG, peut-être 50 ou 60, peut-être plus, mais celui-ci, à n'en pas douter, finira dans mon top 10. Une véritable tuerie MAIS à réserver aux amateurs du genre.

Amen.
Castlevania: Portrait of Ruin nds
dandyboh

le 27/09/2023
8 nds
Je reprends la note que j'avais donnée à ce jeu sur SensCritique, mais ayant terminé le jeu il y a 9 ans, je m'abstiendrai de tout commentaire, n'ayant qu'un souvenir assez vague du jeu (et surtout j'ai enchaîné Portrait of Ruin, Dracula X Chronicles (donc Rondo of Blood et Symfony of the Night) et Dawn of Sorrow et je risque de confondre les quatre).
Castlevania: Dawn of Sorrow nds
dandyboh

le 27/09/2023
8 nds
Je reprends la note que j'avais donnée à ce jeu sur SensCritique, mais ayant terminé le jeu il y a 9 ans, je m'abstiendrai de tout commentaire, n'ayant qu'un souvenir assez vague du jeu (et surtout j'ai enchaîné Portrait of Ruin, Dracula X Chronicles (donc Rondo of Blood et Symfony of the Night) et Dawn of Sorrow et je risque de confondre les quatre).
Atelier Firis: The Alchemist and the Mysterious Journey play4
dandyboh

le 27/09/2023
7 play4
Atelier Firis: The Alchemist and the Mysterious Journey est le deuxième épisode du septième arc (arc Mysterious) de la très prolifique série des Atelier.

Ce septième arc est constitué, dans l'ordre, des jeux Atelier Sophie, Atelier Firis et Atelier Lydie & Suelle.

Atelier Firis est le seul jeu de cet arc auquel j'ai joué.

---

Il s'agit donc d'un épisode typique de la série des Atelier : du crafting, des combats, de l'exploration, des combats au tour par tour, de la mignonnerie, de la naïveté, du feel good et des héroïnes kawaï !

La réalisation est très propre, le scénario est assez convenu mais l'univers est vraiment sympa à parcourir.

Gros point fort vis-à-vis des autres épisodes de la série : la liberté d'exploration ! Le monde est vaste et on le parcourt un peu comme on le souhaite, on sait juste qu'il faut aller d'un point A (la ville de départ) à un point B (la ville où se trouvé l'épreuve d'alchimie) et que sur le chemin, on a une quête à résoudre, à savoir obtenir l'approbation d'un certain nombre d'alchimistes renommés. En-dehors de ça : libre à vous de vous y prendre par le chemin que vous souhaitez.

Cet Atelier possède, comme beaucoup d'autres malheureusement, une limite de temps avant d'accéder à la dernière ville du jeu mais ne vous inquiétez pas : la limite est relativement souple, je n'ai eu aucun souci pour y parvenir, vous avez le temps.

Enfin, le contenu post-game est énorme et entièrement scénarisé, comme un second jeu.

J'ai beaucoup aimé cet Atelier qui accumule les qualités tout en gommant autant que faire se peut les défauts inhérents à la série, et c'est globalement une réussite.
Kingdom Hearts III play4
dandyboh

le 27/09/2023
7 play4
C'est du Kingdom Hearts, pas de surprise. On reprend la même formule que les deux jeux précédents.

Donc beaucoup d'action, beaucoup d'univers Disney, des détails à foison, de l'exploration, la recette n'a pas trop bougé et fonctionne toujours bien.

J'aime bien cette série, cependant je ne suis pas grand fan du genre action-RPG et ce jeu n'arrive pas, à l'instar de ces prédécesseurs, à me transcender, les phases d'action sont trop répétitives, les invocations se répètent sans apporter grand chose au gameplay.

C'est chouette, c'est sympa, mais c'est pas transcendant.
Final Fantasy VII Remake play4
dandyboh

le 14/09/2023
9 play4
Final Fantasy VII Remake est un remake complet et total de Final Fantasy, proposant des ajouts innombrables pour un jeu entièrement revu de A à Z, et c'est une franche réussite. Un quasi sans-faute à mes yeux : si tous les remakes pouvaient être comme celui-ci, ce serait le pied.
Steam Tactics play4
dandyboh

le 14/09/2023
5 play4
Steam Tactics est un jeu de tactique (plus que T-RPG), possédant pas mal de bonnes idées notamment au niveau des choix des équipements sur les vaisseaux, mais dont l'intérêt est assez limité : très répétitif (toujours les mêmes objectifs, les mêmes cartes de combat, les mêmes musiques...), le jeu aurait gagné à proposer un peu plus de diversité.

Bien, mais pas top.
Dragon Quest XI : Les Combattants de la Destinée play4
dandyboh

le 24/08/2023
9 play4
J'avais oublié à quel point c'était long un J-RPG, et a fortiori les Dragon Quest relativement récents !

J'ai toujours aimé cette série mais elle ne m'a jamais non plus vraiment subjugué... mais ce DQXI, c'est que du bonheur. L'univers est vaste, les personnages attachants, l'humour omniprésent, l'alternance donjons / quêtes / villages très bien dosée, le jeu est facile (pas un seul Game Over pour le moment), mais finalement c'est pas plus mal car pas besoin de faire des heures de grind rébarbatives (coucou DQ VIII), l'OST est chouette, l'essence du J-RPG à l'ancienne qui fait tout le charme des Dragon Quest est bien là, en bref : c'est vraiment une franche réussite.

C'est un des rares jeux à avoir obtenu la note parfaite par Famitsu (ils ne sont que 27) et je comprends aisément pourquoi.
Utawarerumono: Mask Of Deception play4
dandyboh

le 24/08/2023
7_5 play4
Le jeu est quasi exclusivement du visual novel avec quelques artworks érotiques (nus avec les parties intimes judicieusement masquées par un élément ou un angle de caméra), le côté tactical est vraiment léger (on passe environ 80-90% du temps en VN plutôt qu'en tactical).

Le VN est totalement passif, on lit des textes, on regarde les personnages et les décors, les artworks... on ne choisit aucun dialogue, on choisit juste parfois le lieu où l'on se rend ensuite mais cela modifie simplement l'ordre des scènes qui se dérouleront ensuite (le contenu des scènes en lui-même ne change pas). Le jeu ne semble avoir aucune replay value, contrairement à beaucoup de VN qu'il faut faire X fois pour voir tous les embranchements possibles.

Le rythme est très inégal : on passe parfois 2, 3 heures à suivre l'histoire puis survient une bataille de 15 minutes puis de nouveau 2, 3 heures à suivre l'histoire. Et à d'autres moments, on enchaîne 2 ou 3 combats à la suite.

Au niveau de la narration, c'est très long à démarrer, disons qu'on passe énormément de temps à découvrir les différents personnages et le scénario avance tout doucement, mais à un moment du jeu les événements s'enchaînent et tous les rouages scénaristiques prennent forme.

Le monde dans lequel on évolue est vraiment chouette, très approfondi, avec un glossaire incluant des informations sur tous les personnages / objets / rites de ce monde, tout est détaillé au niveau de la géopolitique, la religion, les traditions, etc... on apprend beaucoup de choses du monde et des personnages.

Ces mêmes personnages passent leur temps à bouffer et à picoler. Tout le temps. Ça parle de bouffe, de boissons, ça se bourre la gueule et ça s'empiffre constamment, du matin au soir, c'est un truc de fou.

Au niveau des combats, c'est propre : du tactical classique (avec un système de QTE lors des attaques pour infliger des coups critiques ou pour se protéger des attaques adverses), pas mal de personnages ayant chacun leurs points forts et points faibles, graphiquement c'est assez sommaire pour de la PS4 mais ça fait le taf. Le côté tactical est bien réalisé sans être particulièrement novateur, les bases sont solides.
Notez que le one shot n'est pas rare dans ce jeu, il convient donc d'avancer avec prudence, on arrive rarement à grand chose en rentrant dans le tas, en tout cas en mode difficile.

BREF : il faut être amateur à la fois de VN et de tactical pour apprécier le jeu, mais aussi ne pas craindre d'attendre LONGTEMPS avant de comprendre le cœur du scénario, ne pas s'attendre à du fanservice à outrance car celui-ci n'est là qu'à petites doses.
C'est mon cas et : franchement le jeu est vraiment chouette. Il a un charme très particulier, l'histoire en vaut la peine, les séances de tactical sont réussis (NE JOUEZ PAS EN NORMAL : le mode difficile n'est pas difficile - sauf le combat final qui donne un peu de fil à retordre - le mode normal est très facile).

Je vais sans aucun doute me faire les autres épisodes après celui-ci (pas juste après quand même).
Secret of Mana HD play4
dandyboh

le 24/03/2022
5 play4
Alors, je n'ai jamais joué à Secret of Mana (l'original) - oui, je sais, je mérite éventuellement qu'on me jette des pierres - c'est donc sans aucun point de comparaison avec l’œuvre originale que j'écris cette critique.

Il s'agit donc d'un A-RPG en vue de dessus, dans lequel on dirige un des 3 personnages principaux du jeu, dans un univers fantastique. Le héros retire une épée de son socle (coucou Excalibur), ce qui provoque l'envahissement des monstres dans ce monde auparavant paisible.

Le jeune malheureux sera chassé de son village et l'aventure commence ici...

Au niveau du scénario, rien de folichon : c'est très classique, mais comme beaucoup de classiques, ça fonctionne.
L'univers en revanche est vraiment réussi : les personnages, les villages, l'univers sont, globalement, très riches et parfois surprenants.
Le gameplay est... assez hasardeux, les combats sont souvent fouillis, bancals, pas vraiment agréables à jouer, surtout vers la fin du jeu, je commençais à en avoir marre...
Graphiquement, c'est tout juste correct.
La musique, rien à redire, ça colle très bien à l'ambiance et c'est réussi.
Il y a plein de boss. Plein, partout, tout le temps, des boss des boss des boss et ça... ben j'ai trouve ça vraiment cool

Donc globalement, le jeu est sympa, j'ai pris plaisir à parcourir cet univers enchanteur, mais il a quand même un paquet de défauts, notamment les phases d'action - qui constituent 80% du jeu - que je trouve pas toujours réussies...
South Park: L'Annale du Destin play4
dandyboh

le 20/09/2021
8 play4
Fini en 21h en difficulté normale, pas de platine.


South Park L'Annale du Destin est le digne successeur de son grand frère "Le Bâton de la Vérité" dont il reprend le gameplay général, sauf lors des combats qui se jouent en mode tactical.

Le thème "Seigneur des Anneaux" laisse place au thème "Super héros".

C'est toujours aussi efficace et ça plaira toujours autant aux fans de la série.
The Banner Saga play4
dandyboh

le 30/08/2021
7_5 play4
The Banner Saga est, à la base, un T-RPG qui inclut également de nombreux éléments de jeu d'aventure ainsi que de jeu de gestion.

L'histoire se déroule dans un univers fantastique, peuplé d'humains, de Varls (des géants) et de Dredges, des êtres hostiles, et inspiré de la mythologie nordique.

Le jeu est réalisé par 3 anciens de Bioware (Baldur's Gate, Mass Effect, Dragon Age).

Ce qui marque dans The Banner Saga, ce n'est pas son gameplay lors des combats, qui n'a rien d'extraordinaire, mais tout ce qu'il y a autour : l'aventure, les décisions cruciales, la gestion des vivres et du moral des troupes, tout cela servi par des paysages magnifiques et une OST superbe.

C'est un petit OVNI du T-RPG, à essayer au moins pour tous les amateurs du genre. Personnellement, j'ai vraiment aimé, on se sent impliqué dans l'histoire, responsable de la caravane, souvent oppressé.
Falling Skies: The Game play3
dandyboh

le 19/05/2021
play3
Ce jeu n'est rien d'autre qu'une pâle copie de XCOM Enemy Unknown. Quand je dis que c'est une copie, je ne veux pas dire qu'ils s'en sont inspirés, non : c'est une copie conforme. En moins beau, en moins maniable, en moins intéressant, et surtout, évidemment, sans aucune once d'originalité. Je me demande comment les développeurs ne se sont pas pris un procès... à fuir comme la peste : si vous ne connaissez pas XCOM, foncez dessus parce qu'il est excellent ; si vous connaissez et aimez XCOM, vous serez forcément par ce jeu qui n'a aucune âme.
Langrisser Mobile and
dandyboh

le 07/02/2019
and
Je suis dessus en ce moment, et je trouve ce jeu excellent. En tout point meilleur à Fire Emblem Heroes, qui était alors la référence en terme de T-RPG mobile.


Le jeu est réussi, le gameplay est aux petits oignons, les fonctionnalités sont très nombreuses, c'est à mes yeux le meilleur jeu smartphone auquel j'ai pu jouer.
Summon Night 6: Lost Borders psv
dandyboh

le 26/01/2019
5_5 psv
Le gameplay
Il s'agit d'un T-RPG avec énormément de dialogues (mais quand je dis énormément, je dis bien énormément, je n'avais encore jamais fait de T-RPG ni même de RPG tout court avec autant de bla bla je crois) dont la plupart sont doublés (in english). Certains de ces dialogues peuvent vous permettre de développer des affinités avec les personnages, certains font partie du scénario, mais la plupart permettent seulement de raconter les histoires des personnages et les liens qu'ils entretiennent.
En-dehors de cette particularité, c'est du classique : combats optionnels (juste pour le grind), combats obligatoires pour avancer le scénario, pause village-discussion-boutique-améliorations entre deux combats.
Les combats se déroulent sur des cartes avec des cases, comme dans la plupart des T-RPG, avec une caméra en vue de dessus ou à la troisième personne.
Chaque personnage possède des capacités spéciales qui requièrent des MP, mais chacun a également la possibilité, contre un très grand nombre de MP, de mener une attaque dévastatrice en lien avec un autre personnage, qui devra se trouver à proximité et qui utilisera également les MP de cet autre personnage.
En fin de combat, les points d'expérience accumulés pourront être répartis comme bon vous semble entre les personnages qui ont pris part au combat.

Une particularité intéressante des combats est la présence d'objectifs qui donneront des objets bonus en cas de victoire, notamment des images qui, une fois combinées, permettront de donner des bonus à chaque bataille.

Le scénario
Le jeu s'articule autour de trois personnages principaux (Raj, Amu et Ist) qui vivent dans un monde nommé Fillujah, dans lequel chacun pense être le seul être humain, sans savoir comment ni depuis quand il vit dans ce monde. Chacun a un compagnon, une sorte de petite créature volante qui a la particularité d'héberger un village entier dans son corps. Dans ce monde, de la nourriture et des objets divers tombent régulièrement du ciel, et des monstres peuplent les terres. Mais un beau jour, des dizaines d'êtres humain vont subitement apparaître dans cet univers parallèle, sans vraiment comprendre pourquoi ni comment...

Le scénario est vraiment le point central et le point fort du jeu. Les personnalités des personnages sont bien développées, notamment celles des trois personnages principaux. Le scénario est également un prétexte à faire de cet épisode, sorti pour célébrer le 15ème anniversaire de la série, une sorte de cross-over de tous les épisodes précédents, puisque l'on retrouve environ 40 (!) personnages jouables issus des épisodes précédents.
Et c'est là que la bat blesse si j'ose dire... car si ce jeu est en anglais et a connu une sortie occidentale (physique + dématérialisée pour les USA, dématérialisée seulement pour l'Europe), ce qui est également le cas de son prédécesseur (mais aux USA seulement), ce n'est pas le cas des 4 autres premiers épisodes... L'écrasante majorité des joueurs occidentaux - moi compris - ne connaissent donc pas les personnages présentés et ne pourront pas saisir les pléthores de références faites aux volets précédents de la série... les interminables conversations entre les personnages m'ont donc rapidement lassé, si bien que je les ai totalement ignorés vers la fin de ma partie... ce qui, je pense, n'aurait pas été le cas si j'avais fait les chapitres précédents.

Autres défauts du jeu : les capacités spéciales sont très nombreuses et se ressemblent toutes. Si bien qu'au final, j'utilisais toujours les 3 ou 4 même alors que j'en avais une trentaine à ma disposition...
Le jeu est particulièrement facile. Il est rare de se retrouver pris au dépourvu, surtout si l'on se focalise sur une équipe de 8 à 15 personnages (pour augmenter équitablement les 40, ça demande un peu de grind évidemment, mais même pas tant que ça).

Techniquement, le jeu tient la route, c'est plutôt joli et bien animé, le chara design, typiquement japonais, est plutôt réussi, les effets spéciaux lors des compétences combinées sont agréables.

Au final, c'est un jeu correct, qui se laisse jouer mais qui ne m'a pas transcendé. Je m'en suis lassé assez vite, heureusement que le scénario pour le moins original tient en haleine.


A noter que c'est le jeu Vita qui possède la notice la plus étoffée (près de 100 pages ! et malgré ces nombreuses pages, je l'ai ouverte une fois pour chercher une information précise... que je n'ai pas trouvée :/).

Le jeu a fait un flop au Japon, avec environ 2 fois moins de jeux vendus que les épisodes 4 et 5, il s'agit donc certainement du tout dernier épisode.
Front Mission History play
dandyboh

le 26/01/2019
play
Front Mission History est un coffret collector contenant Front Mission 1, 2 et 3 ainsi que 3 figurines mechas dans une grosse boîte.
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