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65 commentaires
The Legend of Zelda: The Minish Cap gba
yedo

le 12/08/2008
8
The Minish Cap ressemble au cross over ultime de la série, mêlant la 2D à l'ancienne du type A Link To The Past, avec pas mal d'éléments des épisodes 3D, que ce soit les personnages issus de Ocarina Of Time ou l'esthétique Wind Waker avec un Link irrésistible. Mais le côté ultra classique, revendiqué et assumé, de cet épisode limite la symbolique synthèse ultime que l'on peut voir dans ce jeu. The Minish Cap reste en effet un Zelda classique, qui ne cherche pas à révolutionner quoi que ce soit, et ce n'est pas forcément un mal : on se "contente" de prendre du plaisir, simple et total, tout au long de l'aventure. L'esthétique permet, en outre, de rester émerveillé devant ce Zelda, superbe dans ses moindres détails, avec l'idée excellente de rapetisser pour se faufiler dans des endroits plus ou moins improbables. On visite les Minish comme on visiterait la case des Minipousse et c'est juste très plaisant à découvrir, à explorer (un fantasme de gosse quoi). L'univers recèle ainsi plusieurs couches, même si la carte est petite en apparence. The Minish Cap est donc une aventure attachante au possible, pas inoubliable, mais suffisamment bien réalisée et bien pensée pour passer un agréable moment...
Final Fantasy VI snes
yedo

le 11/08/2008
8
Malgré tout ce que j'ai pu lire sur Final Fantasy VI avant d'y jouer, il a quand même réussi à me surprendre. Je pense que tout est dit, c'est la preuve que FFVI est un grand jeu, d'une originalité étonnante et non encore égalée aujourd'hui. Rien que la scène d'intro est culte, magnifique en tous points et présage d'une aventure grandiose. Le jeu tient ses promesses, c'est surtout le fait de proposer autant de personnages qui impressionne, sans qu'aucun héros ne se dégage de la troupe. Malgré cela, le jeu arrive à faire vivre tout ce beau monde, chaque protagoniste est développé, grâce à un scénario astucieux qui oblige à jongler entre les personnages, en les séparant en plusieurs groupes au gré des péripéties, pour apprendre à mieux les connaître. Jamais un RPG n'aura cherché à être aussi ambitieux à ce niveau-là. Mais FFVI transcende tout dans sa seconde partie, un coup de génie, très (trop ?) osé, qui désoriente totalement le joueur ne s'étant pas préparé à un tel bouleversement (mais comment s'y préparer à l'avance ?). On est alors perdu, totalement, comme dans un bon vieux Dragon Quest des familles, sauf que le background reste. C'est alors l'occasion de découvrir encore mieux les personnages, à travers des quêtes nombreuses et variées qui en dévoilent toujours un peu plus. Car il ne faut pas se leurrer, le point fort de FFVI ce sont ses personnages, pas tellement Kefka, le grand méchant saoulant, qui a tendance à virer au ridicule (mais c'est aussi pour cela qu'on a envie de le calmer). Le seul problème c'est que ces quêtes, oh combien indispensables pour saisir la véritable richesse de FFVI, sont limite introuvables et ont tôt fait de décourager le joueur qui ne sait pas où aller, ni que faire, dans un monde reconfiguré et assez vaste... C'est quand même dommage de se sentir obligé d'utiliser une soluce pour profiter pleinement d'un jeu de la trempe de FFVI. Ou quand le jeu me semble débordé par son immense (et honorable) ambition.
Final Fantasy IX play
yedo

le 11/08/2008
9
Final Fantasy IX a été mon premier RPG, donc il garde une place à part dans mon coeur. Mais au-delà de cette appréciation affective, FFIX m'a surtout conquis par son univers féérique, avec ses personnages tous plus attachants les uns que les autres (surtout Grenat, Bibi, Steiner, Tarask et Djidane), pas tellement torturés, plutôt naïfs, mais tout à fait humain. On vit ainsi une grande épopée, pleine de sens, pleine de sensibilité et de poésie, tantôt drôle, tantôt émouvante et triste. Une ambiance magique et atypique, renforcée par des musiques sublimes (rien que la piste de l'écran titre !). Esthétiquement le jeu est également magnifique et d'une grande cohérence, sans aucune faute de goût. FFIX est d'une homogénéité exemplaire, un jeu parfaitement équilibré qui nous transporte loin, très loin. Le système de combat est peut-être simple mais il sait rester efficace et, de toutes façons, ce n'est pas à mes yeux un critère essentiel, tant que le jeu nous fait vivre une aventure géniale et inoubliable. De ce point de vue FFIX remplit parfaitement son contrat... On peut même prolonger le plaisir avec la quête excellente des chocobos, celle du boss ultime dans le jardin dans le ciel ou bien encore le jeu de carte vraiment addictif. En bref, un de mes RPG préférés qui laisse toujours, après tant d'années, un goût de mélancolie quand on réécoute les musiques ou quand on pense à la fin qui est une des plus émouvantes que je connaisse.
Dragon Quest nes
yedo

le 10/08/2008
8
Le jeu en lui-même est génial et hallucinant quand on sait que c'est le pionnier du genre sur console. Seulement la version Nes d'origine est horriblement moche, injouable et dure. Enfin, on est old school ou on ne l'est pas. Personnellement j'ai préféré ne pas trop insister sur la version Nes (que ce soit japonaise ou américaine, l'une ne rattrape pas l'autre) et me rabattre sur le remake GBC, plus confortable et vraiment bon, qui laisse apparaître les qualités intrinsèques du jeu (d'où la note).
Super Mario RPG: Legend of the Seven Stars snes
yedo

le 10/08/2008
7
Incarner Mario dans un RPG est une idée alléchante, qui tient toutes ses promesses dans ce jeu. On retrouve les personnages et l'univers du plombier de manière fidèle, avec une redistribution des cartes et des rôles jouissive. L'histoire est des plus banales (on reste dans un Mario) et le jeu est très linéaire, mais le plaisir se trouve vraiment dans l'enrobage, redécouvrir la magie Mario sous un nouvel angle, dans un RPG, avec un certain côté mise en scène et un humour toujours présent. A ce titre, c'est franchement le pied de manier Mario dans des combats au tour par tour, tout en continuant à écraser les ennemis ou à leur balancer des carapaces à la tête. Au final Super Mario RPG n'est ni grandiose, ni transcendant, ni vraiment inoubliable, mais c'est un bon jeu aux qualités évidentes, qui apporte une nouvelle approche intéressante à la série...
Pokémon Bleu gb
yedo

le 10/08/2008
7
Pokemon c'est vraiment un concept addictif qui relève du coup de génie, osons le dire. Il suffit d'y goûter quelques minutes pour ne plus lâcher sa console. Le jeu est ultra linéaire, le scénario est inexistant, mais tout l'intérêt réside dans l'aspect collectionnite si bien géré, avec beaucoup de bestioles à découvrir et à capturer. Avec trois bouts de ficelle et des moyens limités, Nintendo a su proposer un univers riche, cohérent et attachant, qui tourne uniquement autour de l'hystérie Pokemon. Le seul problème de cette série, c'est qu'avec le temps on a perdu l'intérêt de l'échange qui a contribué au succès du titre (mais qui n'est pas essentiel pour profiter du jeu, à m oins de vouloir compléter sa collection) et puis surtout, quand on a fait un épisode on les a quasiment tous fait, tant l'histoire, les personnages, les mécaniques sont ultra répétitives... J'ai d'ailleurs encore du mal à croire que le nom Pokemon marche toujours. Reste un RPG sympathique à jouer une fois, pour un concept bien foutu.
Dragon Quest I & II gbc
yedo

le 10/08/2008
8
Ces remakes de Dragon Quest I & II sont franchements bons. Ils permettent de se faire deux légendes du RPG avec une meilleure esthétique et un confort plus grand, grâce à une jouabilité beaucoup plus agréable et une difficulté revue à la baisse (elle reste quand même balèze). Le premier DraQue est une merveille, pensée dans ses moindres détails, vraiment austère, mais fascinante à découvrir, par la liberté laissée au joueur, tout en laissant les indications nécessaires à avancer, disséminées partout dans le monde. Il faut juste savoir les découvrir, l'exploration prend alors tout son sens. Avec de la patience, le jeu est tout à fait faisable et c'est là où ça devient gratifiant, car on sera véritablement arrivé par nous-mêmes, tel le chevalier solitaire que l'on est, à achever la quête. Pour l'époque le premier DraQue est un jeu bluffant (enfin l'original sur Nes est quand même plus dur à avaler).

Dragon Quest II quant à lui, et Allesthar le dit bien dans son test, est un DraQue I puissance 10, plus grand, plus fort, plus dur. Cette fois-ci la carte est tellement grande, avec la possibilité de voyager en bateau, que l'on se perd très souvent. On ne sait pas trop où aller, il est beaucoup plus difficile de trouver les bonnes informations, contrairement au premier Dragon Quest qui a une carte plus petite. Sur ce point DraQue II me semble moins bien équilibré, en cherchant à en faire trop, et devient ultra dur et limite infaisable (j'avais eu le courage de finir le premier Dragon Quest, en prenant plaisir, mais j'ai laissé tomber le second épisode). DraQue II est donc encore plus incroyable, mais je préfère le premier épisode...

En tout cas, avec deux jeux en un, cette cartouche GBC est très intéressante, c'est franchement du tout bon de pouvoir (re)découvrir ces deux jeux dans des versions si confortables. Même les remake sur Snes ne sont pas aussi agréables (ils conservent le menu d'action inintuitif au possible), malgré des graphismes et des musiques à la qualité inégalée...
The Legend of Zelda: Twilight Princess gc
yedo

le 10/08/2008
9
Avec Twilight Princess on atteint un nouveau summum de la série Zelda. Certes, cet épisode ne remplit pas toutes ses attentes, il ne renouvelle pas vraiment la série, mais il en synthétise toutes les qualités : le fun, la jouabilité, les donjons géniaux, un univers chatoyant. C'est simple, jamais un Zelda n'a été aussi jouissif à jouer, cela grâce à une jouabilité parfaite et un level design exceptionnel. On est d'accord que TP ne révolutionne pas la série, mais j'ai du mal à croire que personne n'a pu être surpris, ne serait-ce qu'une fois, par cet épisode, que ce soit avec l'apport de nouveaux objets grandioses comme le boulet avec lequel on casse tout, ou le double grappin qui permet de se prendre pour spiderman. Ou bien encore quand on débarque dans la maison des Yéti, un des passages les plus cultes de la saga. Sans parler des boss assez monumentaux. On pourra toujours prétexter que le jeu est trop facile, mais c'est à peu près le cas depuis A Link To The Past, d'ailleurs j'ai ressenti un peu le même fun en jouant à ALTTP et TP. On pourra également reprocher une certaine ressemblance avec OOT mais pour moi cela n'a aucune importance et, à la limite, n'a même pas sa place dans l'appréciation du jeu. TP est un Zelda classique, et reprend ainsi les grands lieux et thèmes de la série, comme les Zora, les Gorons, le lac Hylia, ou les temples de l'eau et du feu... Mais TP transcende ses origines par une esthétique sublime, une ambiance excellente, aboutie sur tous les points, qui place cet épisode comme une des plus travaillé à ce niveau. L'atmosphère de TP ne ressemble à aucun autre épisode de la série (c'est d'ailleurs le cas pour chacun des épisodes). On pourra juste regretter que l'histoire ne tienne pas toutes ses promesses et le rythme entraînant du début, dans une seconde partie qui se contente d'enchaîner les donjons (l'excellence des donjons nous fait, cependant, oublier ce regret). Donc, non TP n'est pas la révolution que certains espéraient et je comprends qu'on puisse être frustré. Non TP n'est pas un jeu vraiment épique, le trip à dos d'Epona à casser du méchant l'épée, le tout dans une plaine d'Hyrule assez déserte, est anecdotique. TP est juste une aventure exceptionnelle à jouer, du gameplay pur et dur qui réjouit du début à la fin et constitue ainsi un des épisodes les plus plaisants à jouer et donc un des meilleurs Zelda...
Le Seigneur des Anneaux: Le Tiers Age gc
yedo

le 10/08/2008
7
J'ai bien aimé ce Tiers Age. Le jeu a la bonne idée de créer une communauté bis qui donne l'impression d'être acteur de l'histoire et de pouvoir rencontrer la véritable communauté, en pistant ses points de passages, comme si on allait renconter Gandalf au détour d'un couloir de la Moria. D'autant que l'histoire suit fidèlement la trame des films, malgré quelques incohérences nécessaires, tout en s'autorisant quelques passages inédits comme dans le Rohan ou à Osgiliath, pour mettre un peu plus le joueur au coeur des évènements. Pour les fans du SDA et surtout des films c'est du pain béni, en plus l'esthétique du jeu est très réussie et fidèle aux longs métrages. Malheureusement, on ne peut pas se ballader librement sur les Terres du Milieu et c'est le gros point noir du Tiers Age. On est confiné dans des chapitres (Eregion, Moria, Rohan...) aux environnements cloisonnés, dans lesquels on se contente d'accomplir des missions (chercher un trésor, tuer un ennemi, sauver des personnes...). Le jeu est donc très linéaire et ne recquiert aucune exploration, puisqu'il n'y a ni carte du monde, ni village, ni auberge ou boutique, on se content d'enchaîner les chapitres. Et c'est là où se situe aussi le point faible du jeu, car on se contente finalement d'enchaîner les combats, cela devient surtout patent vers la fin où les situations sur les champs de guerre obligent à s'enfiler combats sur combats. Le système de combat reste bon, il est ultra classique mais efficace et relativement dynamique, avec de jolies attaques et effets lumineux, mais on ne peut s'empêcher de se lasser au bout d'un certain temps. Ce qu'il manque vraiment au Tiers Age c'est une liberté réelle qui aurait permis de casser la linéarité du jeu et proposer plus de variété dans les situations... Sinon le jeu est bon, il vaut sans doute le coup d'être fait pour les fans des films du SDA et de RPG.
Le Seigneur des Anneaux: Les Deux Tours gc
yedo

le 10/08/2008
4
Je pensais m'éclater avec ce jeu en revivant les grands moments des films, mais j'ai vite déchanté. D'accord je suis une quiche en beat them all, mais j'ai du mal à voir ce qui peut accrocher dans ce titre. La jouabilité n'est pas terrible, on ne sent pas les coups que l'on donne, on a l'impression de taper dans le vide. Le plus horrible sans doute, ce sont les caméras automatiques qui cadrent n'importe comment et empêchent de voir les ennemis surgir dans certains angles morts. Au final, on tape un peu n'importe comment et n'importe où en martelant les boutons. Bref c'est bourrin, répétitif et vite saoulant...
The Legend of Zelda: The Wind Waker gc
yedo

le 10/08/2008
8
Je suis de ceux qui sont conquis par le style graphique de Wind Waker, qui donne un souffle nouveau à la série, si ce n'est dans le fond, du moins dans la forme. Les personnages et l'ambiance n'ont jamais été aussi vivants, et rarement un Zelda n'a été aussi attachant (la bouille de Link). Le background du jeu promettait également de nouvelles sensations épiques, avec son océan peuplé d'îles et de trésors convoités par les pirates ! Malheureusement, plus on avance dans le jeu, plus on se rend compte que ce formidable potentiel a été gâché par un manque évident de finition et/ou d'inspiration. Parce que si c'est la première fois qu'un Zelda est aussi attachant, c'est aussi la première fois qu'un Zelda est visiblement inabouti. Le fait de naviguer sur un océan était une idée excellente (la grande idée de Wind Waker) mais gâchée dans la pratique par une multitude d'îles désertes et inintéressantes (seules 5 ou 6 sont utiles) perdues sur une carte mal conçue (les îles sont mal disposées et les voyages en bateau sont trop longs). Autrement dit, pour les aventures épiques en pleine mer on repassera, l'exploration et le sentiment grisant de la découverte d'un monde vaste et mystérieux, à la Skies Of Arcadia, sont totalement absents ici. Autres signes évidents de manque de finition de ce Zelda, ce sont les passages pour récupérer les flèches de glace et de feu qui étaient clairement censés être des donjons à la base et qui sont zappés en quelques minutes. Ou bien le moment où il faut chercher la triforce, idée géniale de réintroduire et de rendre concret la quête des morceaux de la triforce mais, à nouveau, gâchée par une recherche anodine et sans intérêt (comme si on se contentait de ramasser des cailloux au fond de la mer). La trouzaine de quêtes annexes inutiles, fastidieuses et ingrates (ou comment perdre 30 minutes pour gagner 10 rubis) peinent à masquer les vides, à boucher certains trous un peu trop visibles. L'aventure connaît ainsi des hauts et des bas, le scénario est mené à un rythme chaotique et étrange. Pourtant l'histoire est vraiment audacieuse, Wind Waker apporte beaucoup d'éléments intéressants à la mythologie Zelda, certains passages sont cultissimes et inoubliables, notamment l'affrontement final incroyable. Wind Waker va ainsi de grosses suprises en petites déceptions. Pour le reste, on est en présence d'un Zelda classique, autrement dit avec une jouabilité sans faille, et on prend son pied dans des donjons et face à des boss sublimes. Encore une fois c'est là où réside la force de la série et Wind Waker ne déroge pas à la règle. On ne peut donc pas décemment ranger ce jeu ailleurs que dans la catégorie des très bons/indispensables, même si on peut être déçu devant tant de potentiel mal exploité...
Grandia II dc
yedo

le 10/08/2008
8
Grandia II est un must play rien que pour son système de combat génialissime, un des seuls dont il est presque impossible de se lasser tant le dynamisme et la tactique sont de mise. En plus, le principe d'apprentissage des techniques est tout aussi bon avec les points que l'on gagne en combat et que l'on répartit à sa guise. Pour le reste, Grandia II est un jeu très linéaire, qui pourra rebuter par son cheminement crypté, où l'exploration et les quêtes secondaires sont bannies. Malgré tout le scénario est intéressant, évoquant intelligemment la religion (dommage que le jeu soit en anglais; à moins de maîtriser cette langue on loupe pas mal de subtilités), et vu qu'on ne peut pas s'écarter de la trame principale, les heures de jeu (compter 35h à peu près) sont denses et bien remplies, même si la fin s'éternise un peu trop à mon goût. Pour peu que l'on accepte les partis pris du jeu, Grandia II est un grand RPG, pensé dans ses moindres détails.
Phantasy Star Online dc
yedo

le 04/08/2008
5
Quel intérêt de noter PSO aujourd'hui ? Quasiment aucun, à vrai dire, car le jeu online n'est plus accessible. Alors que reste-t-il du jeu ? Un mode offline pas si nul mais peu varié et très répétitif. Les missions sont peu nombreuses mais certaines sont assez longues. On se contente souvent de casser du monstre en progressant dans des environnements toujours très propres et jolis. Le jeu est dur, surtout lors des dernières missions, car on est tout seul face à des monstres assez costauds et nombreux. De ce point de vue, il est évident que le jeu a été conçu pour le online car s'attaquer aux ennemis ou aux boss (assez énormes) à plusieurs doit faciliter la tâche. Pourtant les missions les plus chiantes sont celles où on doit se coltiner un partenaire incapable de rester en vie qui nous fait planter notre objectif. Découvrir PSO aujourd'hui n'a plus aucun intérêt (même s'il coûte peanuts en occaz, faites gaffe quand même, il faut se le procurer neuf, sous blister, pour avoir un code d'accès valable).
Shenmue II dc
yedo

le 04/08/2008
9
Shenmue II fait encore plus fort que le premier épisode : aire de jeu immense, trame plus dense, avec une multitude de nouveaux personnages clé, action beaucoup plus intense... On sent quand même que Sega a été contraint d'appuyer un peu sur la pédale en haussant le rythme de l'histoire, afin d'éviter d'avoir à sortir dix huit épisodes pour boucler le scénario (si un jour cela doit arriver). Le résultat est donc plus boulimique, moins posé que le premier Shenmue, le rythme y est plus soutenu, notamment grâce à la possibilité de faire avancer le temps, ce qui permet de zapper les moments d'attentes. Shenmue II se révèle ainsi moins singulier, il s'autorise quelques concessions pour améliorer le confort du joueur, au détriment de l'ambiance bucolique, voire austère qui entourait la vie de Dobuita. C'est pour cela que je préfère le premier Shenmue qui reste la grande oeuvre de ce début de saga, follement ambitieux mais malheureusement voué à l'échec dans sa forme originale. Enfin, soyons clair, ceci n'est qu'une impression subjective, car au final Shenmue I et II ne forment qu'une seule et même saga. Une saga qui, avec ce second épisode, prend surtout de l'envergure, des allures d'épopée démesurée, quasi cinématographique, avec ses décors grandioses, ses passages cultes (les QTE sont encore plus grisantes) et ses personnages charismatiques (ah, Ren !).
Skies of Arcadia dc
yedo

le 04/08/2008
9
Skies Of Arcadia c'est l'aventure avec un grand A, jamais RPG n'aura été si immersif et attachant, recréant un sentiment pur d'exploration. On se prend d'affection pour les divers personnages que l'on croise dans les îles, traversant le ciel à bord de son bâteau, voguant vers l'inconnu, le tout soutenu par des musiques géniales (une des meilleures bande son que je connaisse). Certes l'ambiance est un peu naïve mais c'est aussi cela le charme du jeu, on a vraiment envie de sauver cet univers merveilleux. Rien que pour cela Skies Of Arcadia vaut la peine d'être joué : on passe des moments inoubliables, à Ixataka, à la ville perdue avant le récif noir, à Yafutoma, aux côtés des personnages qui transcendent leurs stéréotypes, à l'image de Gilder (rah Gilder !) ou du charismatique Drachma. Les combats à terre sont très classiques (les combats navals sont, eux, excellents), mais ça ne m'a pas gêné, tant l'histoire est prenante et épique, digne des romans de Jules Verne. Un chef-d'oeuvre.
Lodoss Tou Senki - Haiiro no Majo dc
yedo

le 03/08/2008
5
Record Of Lodoss War a certaines qualités qui ont bien été énumérées : univers glauque, environnements vastes, liberté assez grande (on va où on veut, même si on peut vite se faire tuer dans certains endroits si on n'a pas le niveau) système de forge et d'équipement très complet, et puis on casse du gobelin. Mais dieu que cela est répétitif ! Au début, le jeu est plaisant car on avance sans trop de problème et qu'on découvre les aspects positifs du soft, mais au bout d'un temps, c'est lassant de tuer du gnome sans interruption, en martelant inlassablement le même bouton. Et là, les défauts de Lodoss War sautent aux yeux : les ralentissements atroces qui rendent limite le jeu injouable quand il y a trop d'ennemis à l'écran (faudrait que j'essaye en 50hz si Seiryo dit vrai), des ennemis qui, au fil du jeu, sont de plus en plus nombreux au point d'envahir l'écran et de ne laisser aucune seconde de répit au joueur (ne surtout pas se faire encercler !), d'où une difficulté surhumaine (on meurt un paquet de fois) ! Lodoss War est donc un jeu trop décourageant, dont les défauts et la répétitivité ne donnent pas vraiment envie de pousser l'aventure jusqu'au bout. A réserver aux acharnés du pad...
Shenmue dc
yedo

le 03/08/2008
Edité le 03/08/2008
10
Etoile de l'Aurore le dit si bien, découvrir Shenmue c'est (re)découvrir le jeu vidéo, comme pour la première fois, en étant subjugué par les possibilités, l'univers, la puissance de la narration. Même à l'heure actuelle, Shenmue reste une expérience unique. Ce n'est pas tant la liberté (assez futile, genre achetez un caramel, ça va cinq secondes, à part si on veut gagner des jeux saturn) qui enthousiasme que l'ambiance, la poésie, le rythme étudié, l'univers cohérent imprégné d'une véritable philosophie, qui rendent Shenmue incroyable. L'aire de jeu est en effet petite, mais chaque élément, chaque personnage peut servir à faire avancer la quête de Ryo. De ce fait, on s'attache vite à Sakuragaoka, Yamanose, à Dobuita ou au port, comme à un cocon terriblement immersif. D'autant plus immersif que Shenmue c'est aussi l'imprévu, une rencontre impromptue, une QTE qui se déclenche au hasard, les méchants du coin qui veulent nous rosser au détour d'une rue. Dans ces moments d'action intense, Shenmue vire au film HK avec une mise en scène et une classe géniales. Une immense aventure, unique, inoubliable... Rien que le fait de voir des images de Shenmue peut émouvoir, tant ce jeu signifie de grandes choses, de grands moments inégalés. Mon meilleur jeu de tous les temps (c'est dit).
Secret of Mana snes
yedo

le 03/08/2008
8
Secret Of Mana c'est avant tout une ambiance. Dans une première partie assez linéaire, on visite de nombreuses contrées, variées, jolies, colorées, une succession de tableaux qui exaltent la naïveté et l'innocence. L'histoire est suffisamment rythmée, et parfois surprenante dans son déroulement, pour qu'on reste accroché. En plus le système de combat est bien rodé, avec huit armes, dont certaines inhabituelles mais pratiques (vive le fouet !) que l'on s'amuse à faire progresser dans les mains des trois personnages. Secret Of Mana est un jeu qui enchante par sa simplicité et son efficacité. Dommage que la fin soit moins inspirée. Dès qu'on a Flammy, l'histoire s'embourbe, le scénario devient fastidieux (les allers-retours avec Socrate, l'horreur !) les voyages sur la carte sont laborieux, les donjons sont trop longs (le palais englouti et la forêt de Puritas), et les combats deviennent répétitifs. Secret Of Mana cherche alors à en faire trop, il perd, du coup, un peu de sa magie du début, soigneuse alchimie entre rythme et simplicité... Enfin, dans son ensemble, Secret Of Mana reste un excellent jeu, un indispensable de la Snes.
The Legend of Zelda: A Link to the Past snes
yedo

le 02/08/2008
Edité le 02/08/2008
8
Le premier Zelda avait posé les bases préhistoriques, A Link To The Past les transcende pour annoncer clairement tous les épisodes qui vont suivre, tant au niveau du gameplay que du feeling. En effet, si l'émerveillement n'est plus forcément au rendez-vous après tant d'années (non, ALTTP n'est pas épique), malgré des graphismes sublimes dans leur sobriété, le plaisir de jouer reste intact. Si la série Zelda est une référence ultime en terme d'évidence, de jouabilité, de level design, de subtilité dans la progression, elle le doit en grande partie à cet épisode Snes. Les donjons sont si bien construits qu'on se régale d'un bout à l'autre de l'aventure. On bloque rarement et on se frotte aux énigmes avec délectation. Le jeu est assez facile et court pour les joueurs aguerris aux Zelda, mais ce qui reste réellement, à la fin, c'est la sensation d'avoir joué à un jeu d'une pureté totale, simplement bon, tout dans le plaisir à manier le pad. Il ne reste plus qu'aux autres épisodes à suivre la marche, une marche du plaisir culminant à nouveau avec Twilight Princess, fidèle descendant de A Link To The Past, avec son gameplay et ses donjons fignolés aux petits oignons... Zelda c'est une belle aventure, mais c'est surtout, à mon sens, une aventure à jouer, manette en main, c'est là que réside la force de la série (hormi sur certains épisodes "atypiques" comme Majora's Mask qui ont d'autres atouts dans leur manche, en plus du gameplay).
Tales of Phantasia snes
yedo

le 18/04/2008
6
C'est clair que techniquement il n'y a rien à redire : Tales Of Phantasia est un jeu magnifique. Le début de l'aventure démarre sur les chapeaux de roues, avec des scènes tragiques et une sorte de poésie funèbre étonnante. Mais alors qu'on pouvait espérer tenir un scénario excellent, à coup de voyages temporels, l'histoire se révèle finalement basique et peu variée (on fait pas mal d'aller-retour sur une petite carte), vu qu'on se contente de récolter des magies ou d'autre objets/reliques la plupart du temps. Néanmoins, l'esprit bon enfant (certaines scènes sont en effet très décalées et marrantes) et les personnages attachants rendent le voyage agréable. En fait, le truc le plus dérangeant dans Tales Of Phantasia c'est la fréquence des combats, du jamais vu, à peu près un toutes les cinq secondes. Le système de combat a beau être très bon (il l'est), à cette cadence il ne tient pas la distance, on se lasse de taper du monstre, ça devient mécanique et on ne prend plus de plaisir. Au bout d'un moment, c'est décourageant, on n'ose même plus explorer les donjons et on craint les allers-retours comme la peste, on angoisse de se perdre et de devoir tourner en rond, ou juste de revenir sur nos pas ! C'est sûr que ToP met une pression sur le joueur, d'autant que certains boss sont difficiles, d'où un sentiment encore plus gratifiant quand on surmonte une épreuve, mais plus l'aventure avance et moins on a l'impression de prendre du plaisir, juste cette impression de succession de combats qui ne donnent pas forcément envie de reprendre la manette une fois qu'on l'a posée. Dommage car ToP a vraiment tout d'un grand jeu.
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