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40 commentaires
Final Fantasy VII Remake play4
Let

le 01/07/2020
8_5
Pas sans défauts (certaines textures vraiment ratées, certains passages tirent vraiment trop sur la corde et l’enchaînement des événements semble bien moins naturel qu'en 1997), ce remake au delà de l'audacieux est une vraie réussite. Rien que sur sa mise en scène, tout est réinventé et sublimé de superbe manière. Midgar est ultra vivant et presque 25 ans après arrive toujours à surprendre et à émerveiller sans quasiment aucune faute. Et sans parler du système de combat bien plus élaboré et technique qu'il ne parait au premier abord.

Le jeu est en plus et contrairement à ce qu'on peut lire sur le net très cohérent en plus d'être couillu. Pour une fois, on parle d'un remake digne de ce nom et si les suites sont du même niveau, aucune raison de ne pas re-signer.


South Park: L'Annale du Destin pc
Let

le 30/10/2017
6_5
3 ans plus tard, Ubisoft veut prolonger le succès du premier épisode avec une suite au sens strict du terme puisqu'on reprend à la fin du 1er et donc on en garde certaines mécaniques. L'exploration est du même acabit (le Canada en moins) tout comme le visuel toujours réussi qui retranscrit très fidèlement l'esthétique de la série. On peut toujours déguiser son New Kid comme on veut, les musiques forcément très inspirées des films de super héros donnent toujours le ton juste et les voix Anglaises sont toujours parfaitement dedans (la VF vendue pour ce jeu est d'ailleurs entre le gênant et l'hilarant/à coté de la plaque mais ça on le savait d'avance).

Par contre sur l'écriture, le jeu m'a semblé peu inspiré. On se retrouve parfois à faire des actions sans grand intérêt comme cet étrange remplissage de fiche de personnage bien trop dilué et rébarbatif pour ne pas agacer. Se définir comme agnostique péruvien cisgenre sans y ajouter un soupçon de sarcasme pour montrer l'inutilité de cette démarche dans un jeu vidéo laisse dubitatif.
Couplé au fait que le jeu ne cherche jamais à être véritablement grinçant comme à pu l'être Stick of Truth ou la série de nombreuses fois, que le début soit très plat et routinier ou que la toute fin manque cruellement d'envergure commence à faire beaucoup. Le jeu a certes d'excellents moments mais disséminés ça et là ce qui rend le tout bien inégal.

La plus grande nouveauté du jeu reste finalement son système de combat qui abandonne des affrontements très plan-plan pour partir dans des combats tactiques assez simples. L'idée de départ est bonne mais les affrontements finissent par devenir ennuyeux tant ils deviennent au bout d'un moment répétitifs. Le jeu tente de camoufler ce défaut en variant parfois les règles mais c'est trop rare pour compenser ce souci renforcé par le fait que le bestiaire est assez limité. Dommage il y a de bonnes bases mais le système n'a pas été assez poussé et j'en veux pour preuve que plusieurs alliés ont des capacités identiques.

Enfin le jeu est vraiment facile même en difficulté max, on roule sur les combats. Je ne me souviens n'avoir subi que 2 Game Over et c'était parce que je n'avais compris que trop tard la dynamique de l'affrontement.

Entre jeu fan service, tiédeur d'écriture et volonté de se différencier du précédent, Stick of Truth donne le sentiment de n'avoir jamais vraiment su où se placer. Le jeu semble loin de South Park sur le fond tout en voulant en conserver la forme car vu que la série se veut irrespectueuse de tout et ce qu'elle a dit sur les DLC, retrouver la possibilité de représenter tout le monde sans jugement et la présence de contenu additionnel parait vraiment en décalage. Le jeu reste sympathique, propose de bons moments de rire gras, dispose d'un bon système de combat bien qu'il peine à se renouveler mais n'arrive jamais à dépasser cette étiquette de suite mercantile, ayant tantonné dans son développement et adouci par la machine Ubisoft.
The Legend of Zelda: Breath of the Wild wiiu
Let

le 22/07/2017
8_5
Qu'il se sera fait attendre et m'aura fait douter ce Zelda. Changement radical de structure pour une formule quasi monolythique depuis près de 20 ans, ça faisait aussi peur que ça intriguait. Et puis l'Open World, c'est couillu comme choix étant donné qu'il y a de sacrés clients en face.

Et spoiler, le jeu a tout compris. On se sent vite très libre car passé la zone tuto, on est véritablement lâché dans le grand bain sans marqueur de quête imposé te prennant metaphoriquement par la main. Le fil conducteur est là mais ne restreint donc jamais et l'exploration est si plaisante que ça aurait gâché le plaisir.

Donc on se balade, on prend son temps, on découvre, on teste les possibilités, on tente de se battre en haillons avec une branche, on meurt, on apprend et surtout on est epoustouflé car on redécouvre un univers qu'on croyait acquis.

Et puis à force d'explorer et de découvrir, on commence à appréhender le tout et on a la confirmation qu'en plus d'être très riche en contenu le jeu n'impose rien et c'est là ce que je pense une de ces plus grandes forces: rien n'est obligatoire donc rien n'est vraiment contraignant/répétitif sans qu'on se le soit imposé.

La personnalisation assez détaillée de Link que ça soit niveau vestimentaire ou équipement va d'ailleurs totalement dans ce sens et bien que je conçoive que la durabilité des armes puisse rebuter, ça reste un faux problème tant le jeu est généreux en loot sur ce point.

Le point noir est vraiment la technique (bien qu'elle est été améliorée à coups de patchs), sa alliase beaucoup et freeze même par endroits mais je passe volontiers outre vu la distance d'affichage impressionnante du jeu. Le manque de vrais gros palais est aussi un peu dommage mais le level design du jeu est tellement riche et travaillé (et j'y inclus l'Open World) qu'à ce point, on est proche du pinaillage.

Là où c'est plus gênant c'est dans la musique aux abonnés absents. Ces 3 notes de piano qui apparaissent parfois ne suffisent pas à donner de l'ambiance aux coins les plus déserts de la carte. Et dernier problème malheureusement souvent inhérent au monde ouvert: même pour un Zelda, c'est très très léger niveau scénario (mais pas forcément développement d'univers grâce à la narration environnementale).

BotW est un jeu très intelligent et après avoir appris à surfer sur mon bouclier, cuisiné des centaines de plats divers et variés, essayé toutes sortes de techniques face aux ennemis et mixé les équipements dans tous les sens, c'est un constat qui ne peut que s'imposer. Sans pression, ce jeu réinvente Zelda et l'exploration Open World en passant. Il a des défauts de musique et de scénario mais il offre en contrepartie un sentiment de liberté très rarement vu jusqu'ici. C'est à mes yeux une vraie réussite et bien d'autres jeux vont désormais souffrir de la comparaison.
World of Final Fantasy play4
Let

le 04/06/2017
6_5
C'est dommage. World of FF avait un certain potentiel mais a été restreint. Son postulat de départ semble plutôt sympathique: on capture des monstres de FF dans des décors (bien cheapos pour de la PS4) de FF et on entend des remix (dégueulasses certes) des musiques de FF tout en rencontrant des personnages de FF. Ça pourrait être une super dose de fan service mais c'est malheureusement insuffisant. Autant sur les monstres, il y a de quoi faire (bien que le swap color soit bien présent et qu'il en manque), autant sur les décors, les musiques et les persos c'est vraiment léger. Les villages référencés qui ne sont au final pas si nombreux et assez minimalistes, les musiques qui n'interviennent que très rarement dans des conditions bien spécifiques (le reste de l'OST est tellement sans intérêt que je n'en parle même pas) et le traitement des personnages emblématiques de la série qui est très relatif en oscillant entre faire valoirs et caméos.

Le jeu semble manquer de profondeur et/ou d'ambition à l'image de son scénario qui bien que plus profond qu'il ne paraît au premier abord est raconté d'une façon basique/peu intéressante dans sa dernière partie (même chose pour le post game qui manque de génie). C'est dommage encore une fois car malgré une niaiserie de façade, le récit est plutôt plaisant. Par contre qu'est-ce que c'est longuet, heureusement qu'on peut tout accélérer.

Reste le système de combat qui bien que débile sur le papier est vraiment bien pensé et plutôt intéressant puisqu'on peut régulièrement modifier ses stratégies.

Il y a décidément une bonne base et de bonnes idées dans World of FF seulement tout n'a pas été développé au maximum et ça donne un résultat en demi teinte. Le jeu reste plaisant mais il laisse ce goût d'inachevé, ce manque global de finition (ou cette volonté d'en garder sous le pied pour une éventuelle suite) qui l'empêche de sortir du lot et n'en fait qu'un sympathique petit jeu fan service.
The Legend of Zelda: Ocarina of Time 3D 3ds
Let

le 15/02/2017
9_5
C'est dingue comme en rejouant à ce remake, presque 20 ans après la sortie, je me redis que ce jeu avait tout compris. Il a juste inventé quasi toutes les mécaniques de l'action 3D dont certaines perdurent encore. C'est simple, je trouve qu'il n'a pas vieilli et ce remake le sublime même si certains modèles 3D sont assez datés, que quelques bugs de collision subsistent et que Navi toujours aussi relou.

C'est une référence, un must qui peut paraître moins impressionnant aujourd'hui car sa formule a été améliorée mais bon sang qu'est-ce que ce jeu est maîtrisé et efficace de bout en bout.
Final Fantasy XV play4
Let

le 04/02/2017
4
Final Fantasy XV est incroyable.
Même son historique l'est mais je ne vais certainement pas le refaire tant nombre d'articles ont déjà été rédigés à ce sujet. Cependant il ne faut aucunement l'oublier tant il a certainement mis la pression à Square Enix qui se devait de sortir un jeu fignolé comme jamais. Et force est de constater que c'est loin d'être le cas.

Faire de Final Fantasy un open World sur le papier c'est incroyablement enthousiasmant mais dans la pratique c'est vide, cloisonné souvent pour rien et rempli de quêtes répétitives voire chiantes et mal indiquées. Aller chercher des grenouilles minuscules dans une zone bien trop large ou se taper 3km juste pour aller tuer 2 girafes n'a rien de fondamentalement passionnant. En plus, c'est un bel écran de fumée que toutes ces quêtes pour remplir un monde ouvert qui semble être au final plus une contrainte qu'un véritable élément voulu et maîtrisé. C'est incroyable que quasi aucune quête secondaire n'etoffe quoi que ce soit dans le background de l'univers ou dans le développement des personnages.

La réalisation est exceptionnelle si on la compare aux standards Japonais actuels mais en vrai elle est seulement correcte. Ça reste quand même agréable de se balader en voiture ou en chocobo et l'agrément augmente largement côté musique qui est vraiment superbe que ça soit en balade ou en combat.

Les affrontements justement, passer à l'action RPG façon KH est également une fausse bonne idée. Là où KH réclame de la technique et de l'adresse, FFXV simplifie et simplifie un peu trop. Peu de batailles représentent un vrai challenge, le pire ennemi en combat restera la caméra qui part en vrille dès qu'un ennemi est trop grand ou que le terrain n'est pas assez dégagé. C'est assez frustrant car ça gâche des affrontements qui auraient pu être épiques. S'ajoute à ça l'idée stupide et incompréhensible de rendre la magie Friendly fire qui accentue encore plus la frustration.
Ah et dernier point frustration, les invocations largement mises en avant dans les trailers qui ne sont pas vraiment jouables car elles interviennent un peu quand elles veulent (bien dommage car elles sont magnifiques).

Mais tout ça aurait pu trouver grâce à mes yeux et à ceux de plein d'autres joueurs si FFXV ne se foutait pas incroyablement de son public. Au delà du fait qu'il s'est éparpillé via le trans média, le scénario du jeu rempli de trous et le fait que nombres de choses promises ne soient pas dans le produit fini est impardonnable. Certains personnages (au delà du quatuor de héros dont les dialogues fonctionnement étonnamment bien) dits importants ont presque un rôle de caméos tant on les voit peu, ça pue le rafistolage en urgence et l'amateurisme à plein nez. Tout donne une narration ne suscitant aucune émotion autre que l'indignation. Et le pire de l'amateurisme et de l'idiotie est atteint dans les 5 derniers chapitres où tout est rushé et recollé grossièrement à la rustine. Tout en devient vide de sens et d'intérêt, c'est tout bonnement incroyable. C'est triste à admettre mais le meilleur de FFXV n'est pas dans son scénario, un comble pour une série qui a toujours su créer de grandes fresques épiques avec des personnages mémorables qu'on en ait apprécié les aventures ou non.

FFXV est malheureusement pour lui l'héritier d'une série prestigieuse, était de surcroît très attendu et très mis en avant (de façon mensongère en plus). C'était inévitable que toutes ces lacunes le plomberaient, c'était impossible autrement. Le jeu est bringuebalant, mal fini, plein de fausses bonnes idées et le pire c'est qu'il avait toutes les cartes en main pour être une vraie réussite. Il peut se laisser apprécier mais n'a clairement pas le niveau pour la saga qu'est Final Fantasy. Maintenant reste à voir l'avenir même si Square Enix n'a pas l'air d'avoir compris le problème, le produit peut être encore amélioré avec les mises à jour et les DLC prévus. Il sera intéressant de reparler du jeu quand il sera fini mais en l'état, impossible d'être satisfait.
Terranigma snes
Let

le 08/01/2017
7
Dernier épisode d'un trilogie plutôt de qualité, Terranigma est malheureusement inégal dans son déroulement. Certains passages paraissent hors sujet tant on change d'ambiance tout le temps mais pas toujours de la façon la plus naturelle possible notamment dans le 3e acte où les choses avancent très vite et où on se sent moins impliqué tant certaines actions paraissent insignifiantes. Le jeu reste cependant plaisant à parcourir (la fin est géniale) mais par souci d'exhaustivité dans leur propos (je suppose), les développeurs lorsqu'ils proposent quelque chose de moins onirique perdent un peu le joueur.

Au delà de ça, le jeu est très joli, la musique est superbe et le système de combat repris quasi tel quel d'Illusion of Time/Gaïa fonctionne toujours très bien. Il y a juste quelques petits pics de difficulté un peu pénibles sur certains boss (celui de fin du chapitre 2 est par exemple vraiment crispant) mais rien d'épouvantable.

Et accessoirement le jeu est très mal traduit, détail étrange d'ailleurs parce que Julien Bardakoff qui s'en est occupé a par la suite eu un beau palmarès à son actif. Manque de temps ou d'intérêt d'Enix pour la localisation française probablement.

Ça reste un très bon titre avec une thématique originale, joli et plaisant à jouer. Il manque juste un peu d'imaginaire dans son 3e quart et de régularité dans sa difficulté.
Mother 3 gba
Let

le 19/06/2016
9
Mother 2 fut un sacré choc, avec surtout une intelligence et une finesse que j'avais rarement vue dans l'écriture d'un JV donc j'ai bien entendu lancé Mother 3 avec un enthousiasme évident.

Et premier constat, j'ai vite retrouvé mes marques. Le système n'a que très peu évolué et rajouter un côté rythmique pour les attaques est plutôt bien pensé mais je suis définitivement trop mauvais aux jeux de rythme pour bien l'utiliser. Mais qu'importe, vu que ça n'est pas indispensable pour progresser.

Le vrai changement du jeu, c'est qu'il est désormais bien plus scénarisé et par conséquent bien plus dirigiste. La trame est toujours aussi bien écrite, les dialogues toujours savoureux et toujours agrémentés de cette pointe d'humour et l'ambiance est par contre un peu moins étrange pour devenir plus mélancolique. Globalement c'est un vrai régal d'avancer dans le jeu même s'il se tape quelques petits problèmes de rythme et qu'il est assez prévisible. Le chapitre 7 notamment en plus d'être très long (bien qu'il propose des passages excellents) manque de génie et semble vouloir à tout prix essayer de recoller à Mother 2 dont le jeu s'affranchissait très bien jusque là.

Graphiquement c'est toujours aussi mignon, simple et coloré et musicalement c'est hyper varié et ça tombe toujours juste.

Un dernier défaut concerne la durée de vie, le jeu est si vaste, varié qu'il en devient trop court. Pour dépasser les 30h, il faut le vouloir et c'est extrêmement frustrant tant on en aurait voulu plus (d'autant que certains persos sont assez peu développés). Le problème d'un jeu ayant eu une gestation difficile, je présume.

Mother 3 est une tuerie tout simplement bien qu'il ait quelques problèmes de rythme et soit assez court. Il propose quelque chose d'un peu différent de son grand frère et souffre un peu de son héritage mais c'est minime tant il compense par ses propres qualités. Encore un grand jeu d'une série n'ayant malheureusement pas eu le succès qu'il mérite (le fait qu'il ne sorte du Japon que 10 ans plus tard n'a d'ailleurs sûrement pas aidé).
The Witcher 2 ~Assassins of Kings~ : Enhanced Edition pc
Let

le 19/06/2016
8_5
Devenir une référence du RPG occidental après 2 jeux, The Witcher fait fort et vu que le 1 ne m'a pas semblé avoir ce qu'il fallait pour arriver à ce stade, autant dire que j'étais curieux de voir la claque qu'était supposée me mettre le 2e épisode.

Et comme le 1, le principal point fort du jeu c'est l'histoire. On incarne toujours Geralt qui a toujours des problèmes avec la fidélité, les engagements politiques, la mémoire et chose nouvelle les assassins. La narration est plaisante à suivre et l'illusion de choix fonctionne vraiment bien, le jeu a un peu tendance à name dropper mais pas à outrance ce qui garde l'histoire tout à fait compréhensible pour quelqu'un comme moi qui ne connait rien à cet univers.

Le système de jeu comme le 1 partait mal, les combats qui étaient presque du non jeu font certes désormais vraiment participer le joueur (donc ils sont mieux) mais semblent être devenus une sorte de panique permanente où c'était roulade sur roulade en balançant des pièges et des sorts aléatoirement pour trouver une ouverture sur les ennemis. J'ai d'abord cru que j'étais nul mais je me suis ravisé quand après avoir mis quelques points de compétences, je roulais sur le jeu. Cet état de fait montre que la progression de la difficulté est foutue à l'envers (voire mal foutue) et que Geralt passe sans vraie transition de victime à machine à tuer.

Pour continuer sur les défauts, le sorceleur est toujours très rigide dans ses déplacements hors combat et ça n'a l'air de rien mais son incapacité à sauter dans des lieux qui sont plus ouverts est assez frustrante. Enfin certains environnements sont assez peu intuitifs notamment la forêt du 1er acte ou les cavernes du second où avoir le nez sur la carte est presque indispensable pour y progresser correctement.

La musique est en revanche toujours aussi bonne, les saynètes de flashback dessinées sont très réussies également. Et pour en finir de le comparer avec le 1er, la technique est bien meilleure que ça soit graphique ou la stabilité (et heureusement j'ai envie de dire).

C'est donc une semi réussite et pas (encore ?) une référence à mes yeux. Le scénario est vraiment bon, l'ambiance est toujours là, est vraiment prenante et bien rendue mais le système de combat est assez mal calibré faisant passer du "j'esquive/parre en boucle" à "je bourrine comme une brutasse" en acquérant que 3-4 skills ce qui biaise un peu les moments de bravoure du jeu. Mais même s'il subsiste quelques tâtonnements et imperfections, ça reste une sacré performance pour un studio dont ça n'était que le 2e jeu et même sans ce constat en tête, the Witcher 2 reste un produit très correct qui bien exploité pourra donner du très bon (on verra avec le 3).
Illusion of Time snes
Let

le 18/06/2016
8
Après un Soul Blazer plein de bonnes idées mais très brouillon, Illusion of Time fait murir le concept. Les sprites sont mignons et donnent au jeu une fraîcheur et un ton pouvant paraître légers mais il n'en est rien, c'est même tout l'inverse. Cet univers est très âpre et mélancolique ce qui n'a rien de fondamentalement original pour l'époque mais lui confère une envie constante d'avancer. La musique y aidant grandement en alternant le très entrainant et le très languissant avec talent.

Pour le gameplay, si le tableau n'a rien d'honteux, il souffre de la comparaison avec les ténors du genre (Zelda et Mana pour les nommer) ce qui fait ressortir son manque de variété dans les actions de combat (compensé en partie par les transformations) et entraine une légère répétitivité. Heureusement les environnements sont variés et plutôt bien construits (à part la pyramide) pour ne jamais se perdre inutilement. On pourrait y voir un côté trop dirigiste, j'y vois juste un bon level design.

C'est un bon jeu, très prenant et bien construit. Il manque juste un peu de génie dans ses mécaniques.
South Park: Le Bâton de la Vérité pc
Let

le 10/06/2015
7
Cassons la cohérence et commençons par la conclusion: ce South Park est plutôt un bon jeu mais est sacrément léger. Quand je dis léger, ça n'est pas dû a son scénario qui s'il prend la forme d'un long épisode a le mérite de ne pas s'étaler inutilement. Là où le jeu aurait par contre mérité de s'étaler c'est sur son contenu, il y a certes des annexes mais elles se plient tellement vite dans ce South Park tellement petit qu'on ne peut pas s'empêcher de ressentir un goût de trop peu. Reste la chasse aux collectibles mais ça n'occupe pas bien longtemps non plus.

En termes d'ambiance et d'humour, ça fait mouche en tout cas (sur moi tout du moins :P) on se croit vraiment dans South Park, la musique accompagne bien le tout (ajoutant même parfois un côté épique à se battre contre des clochards bourrés) et évoluer aux côtés des personnages de la série fait plaisir.

Dommage par contre pour le système de combat qui s'il tente de s'inspirer des Paper Mario ne va pas plus loin que l'inspiration, c'est marrant au début mais a la longue c'est poussif, répétitif et même un peu chiant. Heureusement les développeurs ont eu de l'intelligence dans leur level design qui propose quasi toujours des méthodes pour éviter le conflit (dommage qu'il soit assez basique passé ce bon point par contre).

En gros un petit jeu sympathique se reposant un peu trop sur sa licence au détriment du reste, assez pauvre en contenu et avec un système de combat qui tourne assez vite en rond. Reste tout ce qui fait le charme de South Park qui est très bien retranscrit et le fait qu'il ne soit pas assez long pour devenir lourd ce qui pour un non fan peut paraître un peu léger (dans ce cas, vous pouvez baisser la note de 2 points).
The Legend of Zelda: Majora's Mask 3D 3ds
Let

le 18/05/2015
9_5
En tant que remake, cette ressortie de MM a gardé tous les bons points de l’orignal tout en apportant un confort supplémentaire. Un meilleur stick sur 3DS que sur N64 (et ça pour viser à l'arc c'est un vrai bonheur), des textures un peu affinées, une gestion des sauvegardes moins contraignante, un journal de quêtes mieux foutu et quelques combats qui étaient à moitié incompréhensibles à l'époque repensés (notamment le boss du 4e donjon) font que ce Zelda qui m'avait laissé le souvenir d'un très bon jeu avec une ambiance unique mais un peu brouillon devient un jeu quasi sans défaut.

En pinaillant je peux regretter que le contrôle du Goron soit toujours aussi imprécis et que celui du Zora a été rendu un peu plus contraignant en restreignant sa vitesse de nage avec la jauge de magie.

Mais ce n'est que de simples détails au final, Majora's Mask est sublimé par ce remake et mérite largement d'être fait ou refait.
Earthbound snes
Let

le 11/03/2015
Edité le 11/03/2015
10
Quand une oeuvre veut transcender son média, des questions se posent et les premières étant est-ce que c'est fait d'une façon réussie ou plutôt est-ce que le jeu à vouloir aller plus loin que ce qu'il est ne se perd pas en route et oublie sa nature ? Dans les années 80-90, ces questions étaient quasi inexistantes et pourtant certains créateurs ont tenté l'expérience et parallèlement d'apporter des réponses. En l’occurrence ici, on parle de Shigesato Itoi, loin d'être un pur concepteur de jeux vidéo, cet écrivain de formation après un premier essai assez mal finalisé mais avec de bonnes bases réitère donc.

Mother 2/Earthbound n'a pourtant rien de particulier au premier coup d'oeil avec son style graphique un peu simple et son système de combat qui n'a en fait que très peu évolué depuis le 1er Mother. Mais ça n'est qu'en apparence car malgré un style graphique mignon, les répliques, les situations, les références nombreuses (notamment musicales), l'humour ou encore la variété des environnements (et c'est rien de le dire) font qu'au final, le jeu est beaucoup plus mature qu'il n'y parait (malgré les tentatives de la localisation de masquer tout ça). Chaque nouveau lieu visité en plus de proposer une ambiance unique nous confronte à de nombreuses situations parfois cocasses, parfois bizarres, parfois inquiétantes même mais jamais ennuyeuses.

Le système de combat qui n'a pas tant évolué depuis le premier Mother a quand même gagné quelques subtilités très plaisantes. Désormais les ennemis sont visibles et on peut les prendre à revers, rien d'inédit là-dedans mais s'ils ne représentent pas une menace pour notre groupe, ils mourront sans que le combat se déclenche alors qu'eux ne cherchaient qu'à nous éviter. Ça n'a l'air de rien mais ça fluidifie grandement l'exploration en évitant nombre de combats inutiles. L'autre petit point notable est que lorsqu'on perd des PV, ils décroissent progressivement ce qui laisse le temps de se soigner avant qu'ils n'arrivent à zéro en cas de coup fatal. Ça entraîne une urgence bien logique mais ce système est souvent salvateur car les ennemis ne font pas de cadeau. C'est vraiment une idée toute bête mais qui pousse à revoir sa stratégie différemment.

Côté musique, c'est tout bon: les compositions sont variées et restent bien en tête. Certains thèmes semblent expérimentaux avec un rythme complètement anarchique mais collent toujours bien à la situation.

Mais le plus gros point fort à mes yeux reste l'humour qu'il soit comique de situation, critique des codes et clichés du RPG ou le fait de briser le 4e mur, Earthbound ne se prend définitivement pas au sérieux. Mais je ne résumerais certainement pas le jeu à une simple grosse parodie, car cet univers fantastique (dans le sens littéraire) n'exclut aucunement un côté sombre de son propos tout en gardant ce sarcasme sur le monde contemporain un peu mordant mais jamais acerbe. Toute critique est en permanence contrebalancée par un trait d'humour ce qui fait qu'on ne sait jamais vraiment à quel degré interpréter le jeu et c'est ça qui est génial. Je pousse peut être mon idée trop loin mais j'ai vraiment ressenti ce paradoxe constant entre réflexion/critique de la société et cette volonté de le dissimuler. Je n'aime pas ce terme mais ici le "méta-jeu" est parfaitement justifié.

Donc Earthbound était selon moi en avance sur son temps, réfléchi sur son média, plaisant à jouer, tout mignon visuellement, extrêmement profond dans son écriture et très original et plaisant dans sa bande son. Je ne vois pas trop quoi lui reprocher à part peut être un inventaire vraiment trop limité mais sinon c'est un très grand jeu.
EarthBound Beginnings nes
Let

le 07/02/2015
Edité le 07/02/2015
8
Intéressant ce premier Mother. Précurseur d'une série à l'ambiance assurément atypique dans le RPG Jap en mixant les USA des années 80 avec une invasion alien et pas mal d'humour. Le jeu en lui même est en revanche très classique avec son système de jeu et de combat que ne renierai pas un Dragon Quest. Les musiques sont aussi vraiment sympas et entraînantes même si ce n'est "que" de la NES.

Cela-dit il n'est pas parfait, l'équilibrage de la difficulté est assez anarchique (surtout vers la fin), on est souvent un peu perdu dans cette carte très grande qui manque d'indications et la fonction des items n'est pas toujours très claire.

Mais malgré les archaïsmes évidents du jeu et ces soucis de conception, on passe un vrai bon moment.
Lightning Returns: Final Fantasy XIII play3
Let

le 23/11/2014
Edité le 23/11/2014
5_5
Ne pas être mitigé sur ce jeu me semble impossible tant il pioche un peu partout, tente de plaire par tous les moyens avec un sentiment de réussite qui logiquement est au final lui aussi mitigé.

Donc on se recentre ici sur Lightning, pourquoi pas après tout car à la toute base, c'est elle qui intriguait sur FFXIII, cette héroïne belle et classe sans tomber dans les délires Japonais pouvant mettre mal à l'aise. Celle qui avait une personnalité, une évolution et des aspirations dans un jeu avec un parti pris radical et assumé sur le moment. Ici, elle change complètement c'est une simple poupée mise métaphoriquement au service de Dieu et par extension du joueur. Et ce concept de poupée lui sied bien car comme toute poupée, le joueur peut la déguiser à loisir en à peu près tout ce qui peut comporter du fan service ou du fantasme Japonais déjà vu et revu mille fois. On a ici ce sentiment désagréable et permanent qu'on tente de nous brosser dans le sens du poil mais de façon lourdingue car beaucoup trop appuyée.

"Eh regarde, tu voulais de la liberté, des magasins et des grandes villes ? Pas de problème, on a tout ça. Tu voulais des quêtes annexes ? Avec plaisir, on a mis partout et à l'overdose tant et si bien que les 3/4 du jeu et l'évolution de ton personnage ne reposent que sur ça."

De grandes zones oui mais vides désespérément vides même si elles comportent des PNJ aux looks plus improbables les uns que les autres. Donc qu'est-ce qu'on fait ? On se balade, on améliore son personnage, on trouve des tenues ou fait des quêtes consistant à tuer un certain nombre de monstres ou retrouver un PNJ caché dans un coin de la carte: oui comme dans un MMO. Mais offline donc on ne garde que le côté redondant du MMO consistant à enchaîner des quêtes (pas trop mal écrites pour certaines il faut l'avouer) juste pour se stuffer et augmenter ses stats.

Mais là où certains autres jeux proposaient un scénario plus étoffé pour masquer ces redondances (Xenoblade pour le nommer) ou une grande multiplicité des zones (coucou FFXII), LR se contente de nous proposer une course contre la montre qui si elle fait directement penser à Majora's Mask dans l'esprit est assez factice et ne sert qu'à augmenter la durée de vie.

Un petit point sur le scénario qui s'il propose quelques bons moments comporte aussi son lot de passages ridicules (le passage de la pièce de théâtre *soupir), de personnages qui même si le jeu le justifie sont juste ultra envahissants (coucou Hope), contradictoires dans leurs propos (coucou Lumina) ou brillant par leur manque de place les empêchant de n'être plus qu'un simple caméo dans le scénario (coucou... euh plusieurs personnes) et une fin couillue bien qu'assez WTF.

Sinon techniquement c'est encore un cran en dessous de FFXIII-2 et l'OST est très oubliable.

Mais tout n'est pas à jeter le système à base de costumes même s'il pue le fan service à des kilomètres est assez bien foutu et les combats sont plutôt sympas à jouer de par leur dynamisme. Leur difficulté est un peu réglée n'importe comment mais rien d'insurmontable.

Donc on peut s'amuser sur LR mais il faut faire abstraction du fan service bien lourd, des passages ridicules du scénario et de la structure globale de MMO assez soporifique passé le plaisir de la découverte. Au final, il y avait moyen de faire mieux car on sent qu'il y a eu une volonté de changement et de renouvellement mais si les bonnes intentions suffisaient, ça se saurait.
Final Fantasy XIII-2 play3
Let

le 26/08/2014
Edité le 05/12/2014
7_5
"Eh toi le joueur, tu te souviens qu'on a voulu changer par rapport à ce que tu connaissais déjà avec FFXIII et que ça a fait débat voire polémique. Quoi ? Comme tous les Final Fantasy depuis le VIII ? Non mais ne t'en fais pas, on va écouter toutes tes demandes même les plus farfelues et essayer de les faire tenir dans la suite. Parce que ouais on fait une suite à un FF canonique, le truc qui était jamais arrivé depuis le X parce qu'on est comme ça chez SE, on écoute à mort les retours des joueurs quels qu'ils soient même si développer des jeux vidéo, c'est en majorité pas leur boulot."

Et ça donne un jeu qui a été développé à contrario du XIII. Des zones agrandies pour donner l'illusion que le jeu n'est pas dans un couloir, des quêtes annexes dans toutes les zones avec en plus un colisée et un casino. Après attention, ce n'est pas forcément une mauvaise chose mais un tel revirement par rapport à l'épisode précédent pour au final remettre des trucs aussi classiques, je ne peux pas m'empêcher de trouver ça dommage.

Du côté de l'histoire, elle s'attaque au thème le plus casse gueule de l'histoire de la narration (le voyage dans le temps pour le citer) et arrive à le faire plutôt bien. Ça peut paraître complexe au premier abord mais après relecture, je n'ai eu aucun mal à suivre. Le casting est par contre un peu gaché par le personnage de Serah que je trouve complètement lisse mais les autres s'en tirent correctement (même si Caius aurait mérité d'être plus développé). Le gameplay m'avait déjà plu dans FFXIII, il n'y avait donc pas de raison que ça change et si on ajoute toute la gestion des familiers, on trouve la profondeur du jeu qui à mes yeux manquait à l'épisode précédent.

Sinon la musique n'est pas forcément mauvaise, c'est juste que je ne la trouve pas toujours très bien adaptée aux environnements et un peu plan-plan mais dans l'ensemble c'est écoutable.

Ah et pour le point de technique, c'est un poil moins beau que FFXIII mais ça n'est pas flagrant par contre c'est très mal optimisé (le temps de chargement sont interminables).

Bref un jeu sans génie, fait pour de mauvaises intentions (se rattraper auprès des joueurs) mais qui paradoxalement (hohoho) est agréable à jouer et c'est peut être ça l'essentiel.
The Witcher: Enhanced Edition pc
Let

le 16/06/2014
Edité le 16/06/2014
7_5
Ok donc je l'avoue, la première impression vis à vis de The Witcher ne fut pas très enthousiaste. Dans l'ordre (et en attaquant par les défauts) j'ai trouvé le système de combat vraiment très rigide avec cette histoire de timing rendant le tout pas immersif (on se contente finalement de regarder son pointeur en attendant de cliquer au bon moment) et parfois entaché par des problèmes de collision avec des murs invisibles. Ensuite le faible nombre de modèles 3D pour les PNJ casse bien l'immersion lui aussi ce qui est dommage car les environnements urbains sont assez vivants et jolis pour l'époque à laquelle il est sorti mais peuplés de clones.

Ensuite c'est très personnel mais le fait que les PNJ aient tendance à vadrouiller un peu partout et que le marqueur de quête ne les suive en aucun cas m'a saoulé plus d'une fois. Enfin quelques rares bugs, plantages et temps de chargements eux un peu trop fréquents.

A côté de ça, le jeu a une vraie identité vis à vis des environnements et situations, chaque acte dépeint une ambiance différente et certaines sont vraiment réussies (l'acte V notamment) même si le scénario manque un poil de fluidité selon moi. Les personnages sont en plus pour la plupart assez réussis et attachants (Geralt en tête bien sur) et loin d'être des clichés sur pattes.

Le système d'alchimie est vital pour progresser mais il implique de transporter des tonnes d'ingrédients ce qui est certes normal mais incite presque au farming dans un jeu qui n'en a aucunement besoin tant même en difficulté élevée il n'oppose que très peu de résistance (j'ai l'impression de dire ça tout le temps :/). Par contre pour les pouvoirs seul un est véritablement efficace (Igni pour le nommer) mais ils m'ont vraiment semblé anecdotiques.

Enfin côté son le doublage français se tient mais faire le jeu en anglais est un sacré plus. Et associé aux magnifiques musiques du jeu côté son, c'est un régal.

Ça reste tout de même une expérience plaisante car quelques passages sont vraiment sympas, la musique est superbe et l'univers est vraiment différent de ce que dessert habituellement l'heroic-fantasy. Dommage que le système de combat soit aussi peu trépidant, que le nombre de clones cassant de ce fait l'immersion soit aussi important et que la technique merdouille un peu.
Zelda II: The Adventure of Link nes
Let

le 14/03/2014
Edité le 14/03/2014
2_5
Après avoir joué à ce jeu, je comprends mieux la "popularité" des Zelda en vue de côté. Il n'a pas grand chose pour lui entre des combats bien lourds contre des ennemis bien lourds (et quand on pense avoir atteint le summum avec les Darknut bleus on découvre qu'il y a pire), le fait que Link a manifestement troqué son épée contre un couteau suisse, des rencontres aléatoires sans intérêt et qui repopent sans arrêt (et qui t'harcèlent) et une difficulté arrivant à rendre certains ennemis plus ardus que les boss, il va m'être bien difficile de lui trouver quelques qualités. A la rigueur les musiques ne sont pas désagréables, le fait d'avoir des magies c'est sympa sans plus et pour de la NES, c'est pas trop moche.

Honnêtement et je ne pensais jamais dire ça un jour d'un Zelda, mais il n'est pas plaisant à jouer: c'est une galère à chaque instant. Je suis plutôt favorable à une difficulté assez présente dans un jeu mais là si en plus on l'associe avec des mécaniques de jeu pourries, c'est juste pas possible.

Il est la preuve que toute série à succès comporte des fautes de parcours.
The Legend of Zelda: A Link Between Worlds 3ds
Let

le 05/01/2014
Edité le 02/02/2014
8_5
Si j’aimais les phrases toutes faites, je pourrais résumer ce Zelda par un: "Entre tradition et modernité" mais vu que ce n'est pas le cas développons un minimum.

Au début j'ai eu peur l'esthétique générale du jeu ne m'accrochait qu'à moitié, le système de location d'objets même si je voyais l'idée derrière me paraissait ultra lourd et le fait de retrouver tant de mécaniques de jeu d'un Zelda post-3D me faisaient craindre à un jeu bâclé sans véritable contenu. Et au final, l'esthétique on s'y fait vite, la location arrête d'être obligatoire et surtout le contenu du jeu se dévoile et s'étoffe assez vite.

Bref le jeu fait suite à ALttP mais ne le singe aucunement même si on y retrouve les mêmes objets et certains lieux. Il reste dans l'esprit mais innove suffisamment à mon goût pour s'affranchir de la comparaison. Et il innove en grande partie grâce à la transformation en peinture car cette mécanique qui semble toute bête modifie notre façon de jouer et change radicalement la façon que l'on avait d'aborder un puzzle par rapport à avant. A mon sens, cette capacité est loin d'être un gimmick et est très bien intégrée.

Côté musique, des nouveautés se mêlent à des réorchestrations de thèmes déjà connus des services, pour ma part j'adore car elles sont excellentes.

Le côté non linéaire du jeu a été mis en avant pour sa promo mais au final, il n'est pas si énorme que ça. On peut certes faire les donjons dans l'ordre que l'on désire mais vu qu'il faut en général obligatoirement un ou deux objets pour en venir à bout, c'est très relatif même si là tout à été fait pour faciliter la vie du joueur.

D'ailleurs en parlant de facilité, ce Zelda l'est assurément. Les derniers épisodes n'étaient déjà pas une souffrance pour en voir le bout mais celui-là hormis un ou deux boss sur lesquels on peut buter, il n'y a vraiment rien d'insurmontable.

Pour ma part, c'est une réussite, l'aventure bien que plutôt simple est longue et propose pas mal d'exploration. La mécanique de la peinture est excellente et les contrôles également. Reste que le concept de liberté peut ne pas plaire, tout comme l'esthétique du jeu. Enfin pour ce qui est de la comparaison avec ALttP, cet épisode s'en affranchit très bien.
Castlevania: Order of Ecclesia nds
Let

le 15/12/2013
Edité le 15/12/2013
6_5
Je parlais de sentir le réchauffé avec PoR, eh bien Ecclesia c'est plus ou moins le même sentiment. Le système de glyphes fait énormément penser aux épisodes intitulés "quelque chose Sorrow", c'est certes toujours plaisant mais on sent que les idées commençaient à manquer aux développeurs. Le même bestiaire couplé à des décors ressemblant aux précédents volets DS de Castlevania et une histoire très oubliable font que ça fait encore un Castlevania pas désagréable ni inoubliable, juste un de plus.
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